L’avenir de la filière ostréicole en question sur la façade Atlantique


Association des Ceser de l'Atlantique

L’avenir de la filière ostréicole en question sur la façade Atlantique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/06/2012 PAR Solène MÉRIC

Pour l’ostréiculture, les défis et enjeux sont pour le moins nombreux. Activité fortement dépendante de la qualité de son environnement, et notamment de la ressource en eau, la filière ostréicole subit la concurrence des autres usages maritimes tels que le tourisme ou le nautisme et doit, en parallèle, faire face à un important phénomène de mortalités des jeunes huîtres creuses… Le tout chapeauté par un cadre réglementaire complexe. Et, quelle que soit la zone de production, du nord de la Bretagne au Bassin d’Arcachon, ces enjeux sont les mêmes tout le long de la façade atlantique. Des enjeux qui préoccupent car non seulement  la production française représente 90% de la production d’huîtres en Europe, mais 87% du chiffre d’affaire de cette production française est porté par la production de la façade Atlantique…
Un poids économique à ne pas négliger d’autant que la filière au niveau national, pèse également  quelques 11 000 emplois directs dont 300 en Aquitaine.

Nurserie et sélection de souches d’huîtres résistantes
Dans ce contexte les préconisations de l’étude présentée ce mardi au CESER, cherchent à répondre à plusieurs impératifs parmi lesquels apparaissent bien sûr la pérennité du potentiel productif, mais aussi une meilleure coordination entre la recherche et les professionnels, et la garantie d’un approvisionnement qualitatif et quantitatif des ressources en eau au niveau des bassins. Parmi les propositions faites sur ce dernier enjeu, Claude Tessier insiste sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des besoins de la filière dans les documents de planifications, tels que les SCOT ou les SAGE, et plus globalement « une meilleure articulation de l’ensemble des outils disponibles afin de rechercher la complémentarité avec les autres activités et usagers du littoral. »
Sur la question de la crise du potentiel productif a notamment été rappelée l’existence du programme SCORE qui vise dans les régions à la sélection de souches d’huîtres résistantes aux deux agents pathogènes qui provoquent la mortalité importante des jeunes huîtres creuses. La région Aquitaine a d’ailleurs récemment voté une subvention de 228 604 € au Comité National de la Conchyliculture pour la conduite de ce projet. A également été évoquée l’étude menée par l’Etat et la Région sur la création d’une « nurserie » où l’on ferait se développer les jeunes huîtres. Cela dit sur ce point si le projet avance, c’est désormais à la profession de saisir l’opportunité, selon Bernard Lazarini, responsable du service Forêt Mer au Conseil régional d’Aquitaine.

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