L’association Code-Béarn lance un appel aux conseillers généraux des Pyrénées-Atlantiques.


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L'association Code-Béarn lance un appel aux conseillers généraux des Pyrénées-Atlantiques.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/10/2010 PAR Olivier Darrioumerle

Les niveaux de sécurité et de confort de la RN134 sont très criticables. Accidentogène, 9 morts et 84 blessés en 5 ans et encombrée de camions, environ 300 par jour, la voie qui mène au Somport nécessite des aménagements. L’autoroute A65 qui arrivera à Pau en 2011 sonne comme un ultimatum. Deux fois plus de camions seront aspirés dans la vallée d’Aspe. C’est de la compétence de l’Etat de mener les travaux d’aménagement et la Région et le Département peuvent négocier. Mais au lieu d’arranger la voie existante, un syndicat local composé de la Région, du Département et des communes concernées par le tracé va proposer à l’Etat une nouvelle 2×1 voie avec quelques créneaux de dépassement. Une » autoroute » pour l’association Code-Béarn qui estime le prix du péage à 6 euros aller-retour.

L’Etat cofinance les études du tracé à hauteur de 2 millions d’euros. 
Pour l’association Code-Béarn,ces décisions renient une fois de plus les engagements du Grenelle de l’environnement et sont en contradiction flagrante avec le Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) en cours de finalisation. Le premier projet a été abandonné en 2008 après le premier Grenelle de l’environnement. L’Etat avait sanctionné une atteinte environnementale et un problème de sécurité. Financièrement, aussi, le projet n’était pas réalisable. Evalué à 400 millions d’euros, dont 200 millions consacrés au forage d’un tunnel à Arbus. Un tunnel si long qu’il nécessitait les mêmes contraintes règlementaires et sécuritaires que le celui du Mont-blanc.
Mais un nouveau projet de 2×1 voie devrait être proposé à l’Etat. Le Syndicat local a ramené l’Etat dans le projet en lui faisant financer à moitié les études du tracé, évaluées à 4 millions d’euros. Les raisons affichées par M.Uthurry, maire d’Oloron et vice président du conseil régional en charge des transports, sont d’ordre économique et sécuritaire, désenclaver la région du haut-béarn et désengorger la route vétuste existante. A moins d’une levée de bouclier des conseillers généraux lors du vote du buget de 2011, le nouveau projet porté par la Région, en étude depuis deux ans, moins onéreux, a de fortes chances d’être validé.

Olivier Darrioumerle

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