L’Aquitaine soutient les libraires indépendants qui ne veulent pas rater le virage du Net.


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L'Aquitaine soutient les libraires indépendants qui ne veulent pas rater le virage du Net.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/12/2007 PAR Joël AUBERT

Pourquoi la Maison de l’Aquitaine? La réponse tient en cinq lettres et un sigle, ARPEL: l’Agence régionale pour l’écrit et le livre, émanation du Conseil régional. Lorsqu’il s’est agi de creuser la question de la vente en ligne du livre, le Syndicat de la Librairie Française a trouvé en l’ARPEL un partenaire d’autant plus empressé que celle-ci est au centre d’un réseau, très actif, d’une quarantaine de libraires de la région. Et qu’elle a l’ambition d’accompagner toutes les innovations, au sein d’une profession qui se bat au service du livre.

La vente via le Net progresse

L’enjeu est de taille pour les libraires indépendants: mettre en commun des moyens et des outils pour résister à la montée en puissance de la vente du livre, via internet. Les chiffres connus ne laissent guère de place au doute: le mouvement s’accélère. Certes, en 2006, on estimait à 4% la part des ventes en France mais elle concerne essentiellement des gros distributeurs et de grandes librairies qui, de bonne heure, n’ont pas hésité à investir dans ce mode de commercialisation. Mollat à Bordeaux en est le parfait exemple qui réalise déjà 6% de son chiffre d’affaires via le net. Des projections vont jusqu’à évoquer une possible vente en ligne correspondant à 15 % du marché en 2015. Notons, d’ailleurs, qu’aux Etats Unis ce chifre atteint déjà 12% et qu’il était de 10%, en 2005, en Allemagne. Dès lors, on comprend l’importance pour les libraires indépendants de se fédérer et ce, d’autant plus que nous sommes entrés dans une ère de « dématérialisation des contenus » La numérisation modifie déjà la diffusion des oeuvres, leur distribution.

La Fidélité : un lien précieux

Comment conserver ce lien de fidélité avec le client qui est, le plus souvent, l’apanage du libraire indépendant et concourir ainsi à maintenir la diversité culturelle? C’est là que paraît s’imposer un outil permettant une relation de qualité riche d’informations.? L’idée d’un site partagé, entre les libraires, est à l’étude ainsi que son prolongement commercial, par le biais d’un portail « e-business ». Le Syndicat de la Librairie Française prépare, désormais, l’étape qui doit aboutir à la création d’un projet d’entreprise. Une Société Anonyme Simplifiée (SAS) doit maintenant voir le jour et réunir le plus grand nopmbre de libraires indépendants, assez conscients des enjeux pour participer au capital de cette SAS.

J.A

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