CESER : Jean Pierre Limousin président… et défenseur


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CESER : Jean Pierre Limousin président... et défenseur

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2016 PAR Joël AUBERT

La session plénière d’installation, ce jeudi, dans l’hémicycle du Conseil régional était en soi déjà spectaculaire. Et, il ne fallut pas moins de quatre heures au total pour élire un président, après le rappel par le préfet Dartout de l’importance que l’Etat accordait au rôle du Conseil économique social et environnemental aux côtés du Conseil régional.

Président de la CCI de LimogesCe président, issu de l’entreprise (membre du collège activités non salariées) et actuel président de la Chambre de commercre et d’industrie de Limoges, ne pouvait mieux se nommer qu’il ne l’est: Jean-Pierre Limousin… Ssitôt son succès largement obtenu, il s’est assis sans coup férir dans le siège qu’il venait de décrocher, haut la main, à côté du président de séance « aquitain » M. Jacques Père qui officiait avec l’aide de la benjamine de l’assemblée, Maëlle Manguy étudiante, portant les couleurs de l’UNEF.

Il faut dire que M. Limousin avait de quoi être satisfait. Vainqueur au troisème tour de scrutin par 141 voix contre 90 au professeur Singaravelou, une figure de l’université bordelaise, membre du collège 3 « organismes et associations participant à la vie collective de la région », il faisait plus que multiplier par deux le nombre de voix portées par l’ancienne région Limousin ( 69 conseillers). Dès le premier tour de scrutin, où il était en concurrence avec M. Jean-Marie Giraudeau (CGT Poitou-Charentes), Jacques Louge (Association des inbustres agro-alimentaires régionales ARDIA) et le professeur Singaravelou ( établissements d’enseignement supérieur),  Jean-Pierre Limousin avait réuni 84 suffrages. A l’évidence il avait rassemblé sur sa personne des voix qui, de sa propre région d’origine et de Poitou-Charentes, créaient une manière de rapport de forces à l’égard de l’ancienne Aquitaine. La tendance se confirmait au second tour (104 voix contre 77 à M. Singaravelou et 76 à M. Giraudeau.)  » Les conseillers aquitains » à l’heure du brunch pensaient encore que le retrait de M. Giraudeau, au troisième tour, allait permettre l’élection de M.Singaravelou…. Peine perdue puisqu’en réunissant 141 voix contre 90 ( 14 blancs et 6 nuls) au troisième tour, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Limoges l’emportait brillamment. Les « Aquitains » recevaient donc un message riche de signification: la Grande Région ne serait pas pilotée que depuis sa capitale. Et, si le nouveau président sut trouver les mots de circonstance tout en souhaitant que l’on « donne un temps de respiration aux territoires », on eût tôt fait de comprendre qu’il allait, sans tarder, prendre les choses en main. Venant féliciter le successeur de Luc Paboeuf, Alain Rousset se plut à affirmer : « jamais nous n’aurons eu autant de raisons de travailler ensemble », rappelant l’importance qu’il attachait à l’existence des groupes inter-assemblées ( GIA ) qui ont, jusque là, contribué à forger un véritable esprit régional.

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