Jean-Claude Guillebaud : le retour vers la foi chrétienne


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Jean-Claude Guillebaud : le retour vers la foi chrétienne

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Publication PUBLIÉ LE 10/02/2008 PAR Charlotte Lazimi

« C’est toujours un honneur de voir son texte relu par des universitaires » confie Jean-Claude Guillebaud, lors du colloque organisé en son honneur samedi 8 février, à la bibliothèque municipale de Mériadeck. Médecin, psychanalyste, professeurs, journalistes ont commenté l’œuvre du journaliste, de l’écrivain et éditeur Jean-Claude Guillebaud. Claude Gilbert Dubois, professeur émérite de l’université Michel Montaigne a commenté son essai: « Comment je suis redevenu chrétien ». L’histoire d’un journaliste, grand reporter pendant vingt ans qui décide de poser don sac : « Le besoin de lire, de ruminer se substituait à celui d’observer de rendre compte. » Il sera éditeur au Seuil et écrivain.

« Suis je chrétien ? »

Jean-Claude Guillebaud : le retour vers la foi chrétienneL’auteur écrit cet essai pour répondre à une question, en apparence simple, mais si difficile à traiter : « Suis je chrétien ? ». Revenant sur son parcours professionnel, sur le regard méprisant d’une élite de gauche antichrétienne, Jean Claude Guillebaud s’est interrogé sur la foi. Sa foi. Si Claude Gilbert Dubois a aimé le texte, c’est parce qu’il y retrouve comme la trace de son propre cheminement. La dernière phrase de l’essai l’a particulièrement touché: « saurai-je ? saurons nous ? », révélant cette posture du doute qui habite l’auteur. « Ce n’est pas une conversion, c’est à dire une révolution, l’abandon d’une foi pour l’adhésion vers une autre. Non, c’est un retour », ajoutant « Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage et puis est revenu ». Claude Gilbert Dubois s’explique : «Cet essai me fait penser à ce tableau de Botticelli qu’on appelle la derelitta précise le professeur, une jeune fille en attente devant une porte fermée. On l’interprète comme une exclusion. Moi je l’interprète comme une attente ». C’est cette attente qu’il comprend. Celle de l’auteur Jean Claude Guillebaud. « Ce vertige que ressent un plongeur avant de sauter ». Jean Claude Guillebaud complète, citant Bernanos « la foi c’est 24 heures de doute moins une minute d’espérance ».

Charlotte Lazimi

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