Interview : Rosalyne Bottrel, présidente du club de la presse de Bordeaux veut être à l’écoute d’une profession


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Interview : Rosalyne Bottrel, présidente du club de la presse de Bordeaux veut être à l'écoute d'une profession

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/06/2009 PAR Joël AUBERT


@qui! : En accédant à la présidence du club de la Presse de Bordeaux quels objectifs vous fixez vous ?
Rosalyne Bottrel : Je souhaite d’abord que les journalistes continuent de s’y rencontrer, d’y parler de leur travail, de leurs préoccupations et que nous puissions, aussi, réfléchir aux relations avec les hommes de presse. Le club a vocation à accueillir tous les journalistes de passage, extérieurs à Bordeaux et à la région. Et nous devons continuer à être le lieu des conférences de presse, un club qui contribue à monter diverses opérations, qui soit convivial et sympathique. Il existe, ici, une salle pour accueillirles journalistes qui peuvent y venir travailler, consulter nos ouvrages, nos annuaires. Nous devons être la Maison des Journalistes.

@! : Depuis trente ans et la fondation du club par Pierre Cherruau, la profession a beaucoup changé…
R. B. : Les préoccupations d’il y a trente ans, quand le club a été créé, n’ont plus rien à voir avec ce qu‘il se passe maintenant. La situation de la presse est très difficile sur plusieurs plans, économique d’abord et, par voie de conséquence déontologique. Depuis plusieurs années, sous l’égide des présidences successives, un travail important a été entrepris à destination des pigistes qui sont souvent malmenés ; il faut poursuivreet renforcer ce soutien. Nous allons axer nos rendez vous autour de la question suivante : comment vendre sa pige ? Comment éviter d’être un « esclave » ?. Nous allons écouter les pigistes, partager nos expériences, faire en sorte qu’ils ne sentent pas trop seuls, sachant que le club de la presse n’est pas un syndicat. Nous envisageons aussi de voir comment on peut les aider à se former car ce sont des confrères exclus de la formation; d’ailleurs il existe des clubs qui eux-mêmes font de la formation.

@! :  Le club a l’ambition de s’intéresser encore davantage aux jeunes journalistes
R. B. : Parallèlement, nous souhaitons, en effet, nous occuper des étudiants en journalisme et réfléchir en particulier avec la directrice de l’IJBA, l’Institut de Bordeaux, Maria Santos Sainz,à des partenariats forts axés sur la formation ; nous voudrions accueillir des étudiants en journalisme pour qu’ils trouvent, ici, une boîte à outils. Je veux que le club soit un endroit de partage où les gens reprennent confiance en ce métier. Je souhaite aussi que nous entreprenions des démarches auprès des décideurs pour faire connaître ce que nous sommes, faire un peu de pédagogie, penser aussi que les communicants sont souvent entre le marteau et l’enclume.

Nous allons travailler aussi avec le monde du vin, avec l’APV,parce que cela fait partie, ici, de notre patrimoine, de la famille Aquitaine.

@! : Les communicants, justement, sont partie prenante à la vie du club ?
R. B. : Ce sont des partenaires privilégiés, ils ont leur place, ici, mais nous sommes d’abord un club de journalistes et nous devons, ensemble, réfléchir à la meilleure façon de travailler

propos recueillis par Joël Aubert 

 www.aquipresse.com tél 05 56 44 03 65

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