Interview : « On ne s’est pas fixé de bornes musicales. » Skip The Use


Mathieu Cesar

Interview : "On ne s'est pas fixé de bornes musicales." Skip The Use

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/02/2013 PAR Thomas Guillot

@qui! – Qu’est-ce que ça vous fait de revenir au Garorock ?
Mat Bastard –
C’est un festival qu’on connait bien parce qu’on est venu il y a deux ans. C’était notre premier gros festival avec Skip The Use. Ludo [Laborderie], le boss du Garo, avait bien aimé le groupe et nous avait proposé de jouer alors qu’on avait clairement rien fait. On avait juste sorti un album par nous même. Un mois après il y avait Solidays. C’est le festival qui nous a permis de nous lancer. Revenir aujourd’hui donne l’impression d’avoir bouclé une boucle. Je sais pas si c’est le terme. Revenir ici en étant programmé sur une bonne scène à une bonne heure… C’est vraiment un plaisir de retrouver toute l’équipe. En plus, sur un nouveau site. Ils ont évolué, nous aussi.

@! – Vous avez eu du succès très vite…
MB –
On a été dans un groupe de punk pendant quinze ans. On a ce recul là. Pendant quinze ans, on a tourné partout. Puis on a fait cet autre projet musical avec les même gars. Dans notre tête, on sait qu’on a commencé la musique en 93. On a moins ce côté fulgurant que de votre côté. Mais on est très touché d’être soutenu par le public et les médias. Ça nous booste, ça nous rend extrêmement conscient de tout ce qu’on doit encore faire, de tout ce qu’on doit encore apprendre.

@! – Vous préférez les festivals ou les petites scènes ?
MB –
Nous essayons de ne pas rentrer dans ce concept-là. On essaye de faire la même chose partout. On a joué dans des salles de 200 personnes, on a joué dans un train il y a pas longtemps et on joue ici au Garorock. C’est à nous d’installer une proximité avec les gens, de casser les barrières physiques qui nous séparent et d’adapter le show. Si le show de ce soir n’est pas intimiste c’est parce qu’on aura foiré quelque chose.

@! – Est-ce que vous travaillez sur un album ? Un peu dans le même genre que l’actuel ?
MB –
Ben non, ce serait chiant. L’avantage c’est qu’on ne s’est pas fixé de bornes musicales, on peut faire ce qu’on veut. Le premier album était très brut, comme nous d’ailleurs. Le deuxième [Can Be Late] était beaucoup plus abouti. On a fait un vrai travail de studio. La réalisation d’album c’est vraiment un truc qu’on a découvert et qu’on aime. On est pas encore très expérimentés mais on y met tout notre cœur. Je pense que sur notre prochain album, on essaiera vraiment d’aller plus loin.

Skip The Use + The Popopopops au Krakatoa de Mérignac (avec le soutien de la Rock School Barbey)
le samedi 16 février à 20h
Prix : 20/23 €

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