Interview : Jérôme Verschave, le patron du futur pôle de formation à la maintenance aéronautique à Bordeaux


Nicolas César

Interview : Jérôme Verschave, le patron du futur pôle de formation à la maintenance aéronautique à Bordeaux

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/02/2011 PAR Nicolas César

Aqui! : Qu’est-ce qui a amené la Région Aquitaine à choisir de reprendre le centre de formation de la DGA à Latresne ?
Jérôme Verschave :
Aujourd’hui, c’est une bonne nouvelle pour nous, la maintenance dans l’aéronautique se développe. En Aquitaine, nous sommes l’un des plus gros pôles européens dans ce secteur. Nous avons de nombreuses grandes entreprises ici, comme Dassault, Thalès… ainsi que des sites comme l’Atelier Industriel de l’Aéronautique de Bordeaux, l’AIA à Floirac. Et, en 2012, va arriver la SIMMAD (Structure Intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense) qui va quitter Brétigny pour s’implanter à Mérignac sur la base aérienne 106. Au total, près de 900 personnes rejoindront le site de Mérignac. Si le centre de Latresne avait disparu, nous aurions perdu une partie de notre puzzle. Avec Alain Rousset, nous sommes donc partis de rien, de la volonté de maintenir le Bac pro pour conserver l’agrément une fois le site fermé et nous avons ensuite travaillé sur le projet.  En France, c’est le seul centre de formation de la DGA qui reste un centre de formation.

@! : Quels sont vos projets pour le centre de Latresne ?
J.V :
Le pari est d’en faire le premier aérocampus en France. Ce n’est pas un projet simple, mais quand je suis arrivé ici de Paris il y a treize ans, tout le monde m’a dit, « c’est rive gauche que ça se passe ». Et, je suis parti rive droite. Là, c’est un super challenge pour un fondu d’aéronautique comme moi et un amoureux de la rive droite. L’idée est de concentrer toutes les formations sur un même lieu et d’aller du niveau Bac Pro au master, voire école d’ingénieur dans le domaine de la maintenance aéronautique. Au total, le projet coûtera environ 27 millions d’euros, dont 20 millions d’investissement et à peu près 7 pour le rachat du terrain par la Région à l’Etat. Des négociations
sont encore en cours quant au prix du rachat.

@!: L’objectif est d’atteindre le niveau international ?
J.V : Oui, nous voulons positionner Bordeaux, comme la référence dans la référence aéronautique au moins en Europe. Tout le monde sera formé en anglais. D’ailleurs, nous allons créer un salon de la maintenance aéronautique ici en 2012. La Région prend en charge l’organisation de ce salon. En outre, ce site est exceptionnel avec 26 hectares et 140 chambres. L’idée est aussi d’en faire un campus entreprise. Nous ne manquons pas d’idées pour que le lieu ait une seconde vie.

Photo : Nicolas César

Interview : Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles