Insiders: quand l’art et l’architecture flirtent avec la culture « populaire »


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Insiders: quand l'art et l'architecture flirtent avec la culture "populaire"

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/10/2009 PAR Solène MÉRIC

Véritable collecte de propositions artistiques et architecturales, Insiders entre véritablement en résonance avec « l’intime-collectif » mis en avant par Evento. Dans sa conception d’abord, puisque la présence de chacun des artistes et architectes exposés résulte de la mobilisation d’un réseau, mécanisme intime et collectif s’il en est, à l’échelle mondiale. En d’autres termes, l’existence même d’ « Insiders » dépend de la mobilisation d’un ensemble de personnes, grâce à l’enchaînement de relations intimes.

Un répertoire des expériences
En ce qui concerne l’expo elle-même, elle est remarquable, d’abord, par sa densité. Ce sont en effet environ 80 artistes, architectes et collectifs qui s’exposent à l’Entrepôt. Elle est remarquable aussi en ce qu’elle se présente, tel un répertoire (et non une synthèse) des expériences architecturales ou artistiques, à la fois inscrites dans leur territoire ou leur particularisme mais répondant aux mêmes impératifs, à travers de nouvelles valeurs collectives telles que la conscience écologique, l’engagement citoyen et la solidarité avec les plus démunis. La conception et la création deviennent donc ici transdisciplinaires, mêlent « culture savante » à la « culture populaire », pratique professionnelle et pratiques amateurs.

Pyramide de chaises et architecture informelle
Dans cette optique notamment, Raumlabor propose aux visiteurs de fabriquer, « customiser » et emporter leur propre chaise bordelaise, l’artiste Ruth Ewan nous invite à écouter un « jukebox des gens qui tentent de changer le monde » ou encore 2012 Architecten nous propose d’emprunter son étonnante pyramide de chaises usagées, afin d’accéder à la bibliothèque de l’exposition. Coté architecture « informelle », Stephan Canham et Rufina Whuont exposent plans, axonométrie et photographies des toits de Hong Kong. Ceux-ci, en raison de la multiplication de la population sont pris d’assaut par cette population pour y construire des cabanes atteignant elles-même parfois 3 étages, au dessus d’immeubles de 8 étages. En bref, beaucoup de choses étonnantes à découvrir, entre ordre et désordre, métissage et recyclage.

Solène Méric

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