Inondation: la restauration des digues démarre


Bordeaux Métropole

Inondation: la restauration des digues démarre

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/06/2017 PAR Solène MÉRIC

C’est à bord de l’Aquitania, qu’Alain Juppé a présenté à la presse le chantier de consolidation des berges et rives de la Garonne. Réalisé dans le cadre du Programme d’Action de Prévention des Inondations (PAPI) ce sont, à l’échelle du territoire métropolitain, 36 km de berges qui seront ainsi renforcés d’ici à 2021. Le chantier a, en réalitén démarré depuis quelques jours, rive droite, sur un premier tronçon de 10 km, de la limite Bouliac – Latresne à la limite Bordeaux – Lormont, soit un investissement de 15 M€ pour la Métropole bordelaise. L’objectif ici est de pérenniser les ouvrages de protections existants.

Travaux et Natura 2000

Concrètement jusqu’en septembre 2018, plusieurs types de travaux sont programmés en fonction de la configuration des berges. Il pourra par exemple être procédé à la mise en place de « rideaux » de palplanches et de pieux métalliques sous-fluviaux (au pied des berges), à l’aménagement du « corps » des digues existantes incluant notamment la réparation des fissures, ou encore à la réalisation d’aménagements paysagers par une « recolonisation végétale » afin de conforter les berges naturelles.

Autant de travaux, prenant en compte le classement Natura 2000 de l’estuaire de la Garonne. « Les équipes travaillent à partir de pontons nautiques afin de préserver les milieux naturels et de limiter l’impact écologique sur les berges », assure-t-on du côté de la Métropole. L’évènement de référence pris pour (re)dimensionner les digues est la tempête de 1999; de même est également pris en compte une possible élévation du niveau des océans de 20 cm… Du côté des équipes en charge de la réalisation des travaux, cette première phase de chantier a été confiée à deux groupements d’entreprises : d’une part le groupement NGE Génie Civil, ETPO et Le Duc pour les travaux de confortement des talus sous-fluviaux, de génie civil et travaux de restauration des berges et d’autre part, le groupement Eiffage Génie Civil et Eiffage Route pour les travaux d’aménagements paysagers et de voirie et réseaux divers.

4 grandes opérations pour le PAPI métropolitain

Sur le périmètre métropolitain du PAPI, celui-ci prévoit la restauration des digues sur les secteurs urbains vulnérables, mais aussi celle du réseau de ressuyage des marais de la presqu’île d’Ambès, le tout en quatre grandes opérations distinctes. Après le chantier rive droite sud, viendra le secteur Bègles/Villenave d’Ornon, puis Bordeaux Nord et enfin la presqu’île d’Ambès comprenant les trois bourgs de Saint-Louis-de-Montferrand, Saint-Vincent-de-Paul et les zones industrielles d’Ambès et Bassens.

A travers ces différentes phases, la Métropole est donc partie pour un chantier de 6 ans, au coût total de 50 M€ (sur les 70,6M€ de l’ensemble de la partie girondine du programme de renforcement des digues) porté par le Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l’Estuaire de la Gironde avec la participation de Bordeaux métropole pour 25 M€, de l’Etat pour 23 M€, du SPIPA (Syndicat Protection Contre Inondations Presqu’île Ambès) pour 16 M€ et de l’EPA Bordeaux-Euratlantique à hauteur de 3,3 M€. Des investissements d’importance à hauteur du risque encouru… En effet, sur le seul secteur de la première phase du chantier, la prévention du risque d’inondation fluvio-maritime intéresse directement 26 000 habitants et 14 000 emplois, localisés sur ces territoires de la rive droite, sans compter les importants projets de développement économique et urbanistique à venir.

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