In8: Une maison d’édition béarnaise au rythme parisien et à l’heure espagnole.


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In8: Une maison d'édition béarnaise au rythme parisien et à l'heure espagnole.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 09/03/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« Hors du roman, point de salut ! » constate Josée Guellil, la jeune directrice des ateliers In8. La maison d’édition béarnaise vient de traduire Carlos Castan, reconnu par la critique et le lectorat outre-Pyrénées. Le Quai de neige est une friandise littéraire que l’on déguste en une demi-heure. À côté de ce monsieur de la littérature espagnole, il y a aussi les jeunes auteurs qui font leurs gammes. 70 nouvelles composent la collection majeure des ateliers In 8, « La porte à côté ». C’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Libre au lecteur de se laisser posséder par l’ambiance d’un auteur ou de changer aussi vite d’univers. Car dans ce genre littéraire, considéré mineur par la critique française, la place la plus importante est laissée au lecteur, à son imagination et à ses émotions. Celui-ci n’est pas pris par la main et les mécanismes de la narration fonctionnent à plein. « Trente pages ça suffit pour vous remuer les tripes, et bizarrement, vous donner des coups de tendresse… » , écrivait Martine Laval dans Télérama à propos de La voie ferrée d’Olivier Deck, une des quatre nouvelles écrites sur le thème du Travelling. « Le travelling », choisi par les ateliers In 8 pour réaliser un coffret comme un de ces sujets qui sont imposés aux écrivaillons lors des concours de nouvelles. Concours de nouvelles qui servent de base de lancement aux jeunes auteurs sortis de l’œuf. Francis Mizio, invité par les Ateliers In8 à écrire une nouvelle d’anticipation sociale, est un phœnix du genre ou « un flamant rose un peu flapi », selon ses mots. « J’ai participé à des concours de nouvelles pendant dix ans de manière compulsive. Les contraintes liées au sujet, au temps et à la longueur sont excellentes. J’ai même très bien gagné ma vie avant de m’imposer de laisser la place aux jeunes» , raconte-t-il, un brin nostalgique. Pas de prix littéraire, pas de reconnaissance, pas de ventes. « Hors de la nouvelle, point de salut », pourrait-on entendre dans la voix, cette fois, de l’auteur à temps plein.

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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