@qui! : Comment est né l’Echo des Collines ?
Jacques Brunet : De l’exaspération devant l’image constamment négative de la rive droite. Dans le petit groupe fondateur, il y avait Pierre Cixous, un pédiatre, des enseignants, des jeunes… C’était une équipe liée au début à O2 radio, puis on a dû séparer les 2 équipes puisqu’on ne pouvait pas tout faire. Il y a actuellement deux salariés, une journaliste et une chargée de diffusion et de publicité, ainsi qu’une nébuleuse de bénévoles qui écrivent des articles ou donnent des coups de main pour l’administration, la relecture, la fabrication ou la diffusion…
L’Echo des Collines, c’est une structure associative qui a aussi d’autres activités : les ateliers illetrisme, deux fois par semaine, avec une quinzaine de personnes qui viennent régulièrement, une « classe journalisme » avec des lycéens de seconde du lycée Elie Faure de Lormont, un concours d’écriture dont la quatrième édition vient d’avoir lieu.
@! : Combien avez-vous de lecteurs ?
J. B. : De lecteurs, on ne sait pas. Beaucoup, très certainement ! On a 350 abonnés dont de nombreuses bibliothèques, CDI ou cabinets de médecin. Le mensuel est également disponible dans une soixantaine de dépôts de vente sur toute la rive droite jusqu’à l’Entre Deux-Mers. On vend de cette façon entre 200 et 300 exemplaires par mois.
@! :Qu’est-ce que l’info locale pour l’Echo des Collines ?
Béatrice Corceiro : Première chose, il faut qu’il y ait un lien avec les Hauts de Garonne ou la rive droite. La dimension territoriale est essentielle. On tient ensuite compte de notre lectorat, un public plutôt âgé, issu de l’enseignement, de l’éducation et qui s’intéresse à la vie associative ou culturelle, à la solidarité, aux problèmes qu’il peut y avoir dans les différentes communes. Le patrimoine est une rubrique importante, nos lecteurs sont attachés aux aspects historiques.
J. B. : Les dossiers thématiques nous permettent aussi d’aborder les questions de façon transversale sur plusieurs communes, de faire une véritable enquête et d’avoir un certain recul par rapport à l’information quotidienne. Après des sujets sur les urgences médicalesou les équipements culturels, nous préparons un numéro sur les vide greniers qui se développent actuellement de façon incroyable.
@! :L’avenir ?
J. B. : La crise économique nous touche assez durement, il y a moins de publicité locale et moins de vente au numéro. Mais nous résistons malgré une fragilité économique qui est permanente depuis le début. L’Echo des Collines a une fonction de lien entre les gens, les groupes et les communes. Nous ne croyons pas que le mensuel papier soit menacé par des médias numériques comme Aqui.fr ! Nos médias sont complémentaires. On a peu a peu une fonction de référence, grâce aux dossiers thématiques. Comme si nous devenions une part de la mémoire des habitants de la rive droite de Bordeaux.
Propos recueillis par Vincent Goulet
L’Echo des collines – Liste des points de vente
L’info 100% Rive droite – 2,50 euros
Rédaction : 05 57 34 01 96 – redaction-echo.collines@wanadoo.fr