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PUBLIÉ LE 04/02/2015 PAR Solène MÉRICA ce vote des militants PS qui déterminera le chef de file de la liste du parti aux prochaines élections régionales, Alain Rousset apparaît comme le grand favori. Au nombre de ses avantages, le Président Aquitain peut se prévaloir de nombreux soutiens certes dans sa région, mais aussi dans les régions voisines à commencer par Gérard Vandenbroucke, Président du Limousin, ou encore un certain nombre de personnalités de Poitou-Charentes, dont Michel Boutant, Président du conseil général de Charentes, ou encore Michel Gourinchas, Maire de Cognac. Autre avantage pour le candidat aquitain, le poids du nombre : celui des militants Aquitains, plus nombreux qu’ailleurs dans le périmètre de la future grande région.
« Le modèle aquitain a fait ses preuves »Si Alain Rousset, se dit « confiant et serein », cette campagne expresse, menée depuis le 17 janvier, date de sa déclaration de candidature, aura été marquée par de nombreuses rencontres et réunions avec les militants des quatre coins de la future grande Région; Mérignac ce mardi soir, mais avant cela, il liste « Guéret, Limoges, Saintes, Tulle, mais aussi Pau, Bayonne, etc… ».
Dans ces rencontres, « il s’agit d’abord de donner envie pour cette grande Région, d’expliquer pourquoi ça va être quelque chose de positif sur de nombreux aspects industriels, agricoles, touristiques, et qui se nourrira des expériences menées par chacune des trois régions sur leur territoire.» A moins de deux jours de la primaire, sa confiance, il la base aussi sur son bilan à la tête de l’Aquitaine, « le modèle aquitain fait preuve d’innovations: innovations industrielles, sociales, environnementales,… Et d’ailleurs, deux de nos dispositifs ont été repris au niveau national : l’opération « Un deux toit » sur le logement pour les jeunes et le dispositif AREA pour une agriculture durable», signale-t-il. «Nos concitoyens nous demandent des preuves de nos actions, l’Aquitaine a su passer d’une économie de cueillette à une économie de rentes et d’innovation, c’est quelque chose de fort.»
« Qui est le mieux placé, qui est le plus connu? »En outre, depuis plus de 15 ans à la tête du Conseil régional d’Aquitaine, il insiste sur la nécessité que « cette grande Région doit être incarnée par un homme, ou une femme, et par une équipe qui est dans l’action », avant d’ajouter plus largement, « il faut que l’on (le parti socialiste, ndlr) gagne en décembre prochain. La question est de savoir qui est le mieux placé pour cela, sachant que 60% des électeurs de la future Région sont en Aquitaine…», glisse-t-il.
« Moi j’ai envie. Ai-je ou non réussi ? Suis-je celui qui peut rapporter le plus de voix, parce que plus connu ? » Des questions auxquelles il suggère l’affirmative soulignant, au passage « les nombreuses relations de confiance que j’ai établies avec des mondes différents, la recherche, l’éducation, l’agriculture, le sport, la culture…. »
« Pas d’inquiétude à avoir sur la métropole »Enfin, en réponse à son adversaire du moment, qui se pose en défenseur des territoires, il ajoute que « si l’Aquitaine est un laboratoire de l’innovation, de l’anticipation, du changement permanent, elle est en même temps dans des relations de proximité sur ses territoires ». Et de citer l’exemple du centre de formation en maintenance aéronautique de Latresne, passé de 900 à 3000 stagiaires depuis son rachat et sa prise en main par la Région ou encore, le pôle cuir mis en place à Thiviers en Dordogne. Marmande, Tarnos, Libourne,… «Il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur la métropole: les usines, on les inaugure à la campagne».
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