Grande Région: C’est parti !


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Grande Région: C'est parti !

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/01/2016 PAR Joël AUBERT

Il faut s’attendre en effet à une gouvernance plus exigeante, à la mesure de l’immensité du territoire et de l’impérieuse implication des élus qui, pour beaucoup, à distance de la capitale régionale, devront être en quelque sorte les référents de leur pays. Ce ne sera pas la moindre des curiosités de l’organisation qui va se mettre en place car le temps de la campagne électorale terminé les inquiétudes qui l’ont jalonnéé resurgiront. La réussite de la fusion des trois régions découlera, aussi, de la capacité de la nouvelle entité à décentraliser l’action politique, à éviter la tentation d’un « jacobinisme girondin ».

Le débat promet d’être plus vifDans cette perspective et, malgré la très forte majorité dont la gauche et ses alliés disposent, il faut s’attendre à ce que les oppositions ne se satisfassent pas d’une posture de bon aloi. Le débat promet d’être plus vif ; on espère seulement qu’il sera tourné vers la poursuite du développement de la nouvelle région, à un moment où ses compétences en matière économique vont être renforcées. L’enjeu est de taille et les perspectives sont de nature à mobiliser les forces vives d’un ensemble qui compte désormais 5 844.000 habitants, a une capacité d’attraction qui ne se dément pas, un potentiel agricole et agro-aalimentaire présenté comme le premier d’Europe, des industries de pointe qui semblent plus que jamais prêtes à jouer le jeu d’une institution avec laquelle, notamment en matière de formation, on peut bâtir de vrais partenariats, une Université et des laboratoires de recherche parmi les meilleurs, un territoire dont la géographie est unique et le patrimoine remarquable, ce qui constitue un atout de première grandeur pour développer un tourisme de qualité. Les succès récents de Bordeaux en portent témoignage. Les défis sont là et si l’écueil des faibles moyens financiers est souvent mis en avant – ne serait-ce que par comparaison avec les lander allemands – pour souligner la difficulté des Régions à s’imposer, il n’en est pas moins vrai qu’elles disposent d’une irremplaçable capacité d’animation des territoires.

L’élection présidée par Michel VeunacC’est, en effet, en tant que doyen d’âge que le maire de Biarritz, Michel Veunac (69 ans, Modem – Pyrénées-Atlantiques / pays basque) présidera la séance assisté du benjamin de l’assemblée, Benjamin Delrieux (24 ans, PS – Dordogne); il sera notamment chargé de faire l’appel des élus et de superviser les opérations de vote. Une fois vérifié le quorum (2/3 des membres présents), les opérations de vote débuteront.  L’élection ne donnera lieu à aucun débat et le président sera  élu à la majorité absolue des membres du Conseil régional. Chaque candidat aura déposé sa déclaration écrite au doyen. En effet, nul ne peut être élu président, s’il n’a au préalable remis aux membres du Conseil régional, par l’intermédiaire du doyen d’âge, une déclaration écrite présentant les grandes orientations politiques, économiques et sociales de son action pour la durée du mandat.


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