Il s’agit du dernier budget primitif de la mandature départementale. « Il est composé dans une période de grande incertitude, tant sanitaire que financière », avance Jean-Luc Gleyze. Le Président du Département estime que la crise du Covid-19 a « mis en lumière les fragilités de notre société et les limites d’un système économique libéral mondialisé », précise-t-il. L’élu appelle de ses vœux a poser les fondements d’une société plus fraternelle.
Pour installer ce « nouveau monde », Jean-Luc Gleyze mise sur l’amélioration de l’action sociale au niveau girondin. Cela pourrait passer par l’expérimentation du revenu de base, universel et inconditionnel, dont le Président du Département souhaite l’expérimentation sur son territoire depuis 2016 et salue la résolution votée le 26 novembre à l’Assemblée Nationale, exhortant le Gouvernement à étudier la mise en place d’un « socle citoyen ».
Pour marquer cette volonté d’améliorer l’action sociale, le Département alloue un milliard d’euros, plus de la moitié de son budget total (1,96 milliard d’euros) aux politiques sociales. Dans le détail, 265 millions d’euros sont dédiés au versement du RSA, en hausse de près de 10% par rapport à 2020, du fait de la crise sanitaire. Parmi les autres postes de dépenses, 147 millions d’euros sont alloués à l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie, 250 millions pour le soutien et l’hébergement des personnes en situation de handicap et 240 millions pour l’enfance.