Gaz : consommation en baisse, les investissements maintenus


Malgré une baisse d’activité et des légers retards de chantiers liés à la pandémie, GRTgaz poursuit ses travaux de modernisation et d’adaptation de son réseau.

Les travaux de renouvellement du poste d'acheminement de gaz à Lesterps, en Charente.GRTgaz

Les travaux de renouvellement du poste d'acheminement de gaz à Lesterps, en Charente.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/03/2021 PAR Yoan DENECHAU

La Covid-19 et des conditions climatiques favorables induisent une baisse logique de la consommation de gaz en France (-7%), qui avoisine -8,5% en Nouvelle-Aquitaine. Cela n’a pas empêché GRTgaz d’investir 18 millions d’euros en 2020. Un investissement notamment destiné à la modernisation du réseau et au développement de la filière biogaz. Des investissements sensiblement moins élevés sont prévus pour 2021, mais toujours avec la même ambition.

GRTgaz, transporteur public de gaz en France, continue d’adapter son réseau aux enjeux climatiques. En effet, l’opérateur a en ligne de mire les objectifs fixés par la feuille de route NéoTerra, du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine : 30% du volume de gaz consommé dans la région doit être naturel d’ici 2030 puis 100% en 2050. Pour atteindre ces objectifs, GRTgaz investit dans la modernisation de ses infrastructures et la construction de sites dédiés au biogaz et aux biocarburants.

En 2020, ces investissements s’élevaient à 18 millions d’euros. Un montant légèrement inférieur – 15 millions d’euros – va être mobilisé en 2021. « Sur le carburant, on constate une poussée du GNV [Gaz naturel pour véhicules], même si cela reste largement minoritaire, environ 1% du carburant consommé dans la région », affirme Saïd Kheloufi , délégué territorial adjoint de GRTgaz. 17 sites produisant du GNV sont fonctionnels en Nouvelle-Aquitaine, six nouveaux devraient voir le jour d’ici 2021.

Biométhane, filière d’avenir ?

Outre les gaz utilisés pour le carburant, GRTgaz met également l’accent sur la production de gaz renouvelable. « C’est sur ce point que se manifestent les objectifs de NéoTerra [la feuille de route de la transition écologique portée par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, ndlr] que nous nous efforçons de respecter », reprend le représentant de GRTgaz. En 2020, le nombre de sites de production de biométhane a presque doublé, passant de 8 à 15 par rapport à l’année précédente. Ces sites permettent de chauffer quelque 12 000 logements au biogaz.

L’opérateur public entend augmenter ses capacités de production ; 104 nouveaux sites sont en projet sur le territoire néo-aquitain, dont deux verront le jour en 2021 sur les communes de Peyrat-de-Bellac et Azat-le-Ris en Haute-Vienne. « Mener à bien cette centaine de projets permettrait de quintupler les capacités de production de bio méthane et de chauffer au total 181 500 logements » précise Saïd Kheloufi. L’augmentation de la production pose également le problème du stockage et de l’acheminement du biométhane vers le réseau. Ainsi GRTgaz annonce l’ouverture en 2021 de quatre postes à rebours dont le premier à Bressuire, dans les Deux-Sèvres. Les prochains seront situés à Chatellerault, Poitiers et Bergerac.

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