Mois de l’Economie sociale et solidaire: focus sur La Fondation Entreprise et Solidarité


Fondation Entreprise et Solidarité

Mois de l'Economie sociale et solidaire: focus sur La Fondation Entreprise et Solidarité

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Publication PUBLIÉ LE 06/11/2013 PAR Solène MÉRIC

Plus qu’une lutte contre la précarité, «la Fondation a vocation à susciter auprès du public en difficulté la création de très petites entreprises pour se recréer une activité de subsistance, retrouver un statut social et qui sait aussi créer de l’emploi». «Entreprendre pour s’en sortir», tel est le slogan de la Fondation. Et pour y répondre, elle reçoit les subsides des entreprises membres qui y sont engagées pour une durée déterminée. Des conditions strictes qui peuvent, surtout en temps de crise, freiner les bonnes volontés des entreprises à entrer dans ce club. C’est pourquoi, après une première période de 5 ans la Fondation réduit un peu la voilure et décide de repartir pour 3 ans, en fixant la participation annuelle des entreprises à 100 000€ par an, soit moitié moins que sur la période précédente.

De 2009 à 2013, grâce à sa vingtaine d’entreprises membres, la Fondation a recueilli le total d’1M€. Une somme non négligeable, dont le président Jacques Mouton est «très fier de pouvoir dire que 95% est redistribué dans les projets». Une efficacité due à l’engagement bénévole de l’ensemble des acteurs de la Fondation, à commencer par Marc Darriet, son secrétaire général. Autre source d’économies: ce n’est pas la Fondation elle même qui analyse chaque dossier, mais elle s’appuie sur des organismes dont c’est la vocation, «des ONG, la caisse sociale de développent locale, la banque alimentaire de Bordeaux, des structures diverses…» cite le Président.

Confitures et miel urbain

Marc Darriet, secrétaire général de la Fondation Entreprise et Solidarité

Sur ce million d’euros, la Fondation a pour l’heure reversé 750 000€ à plus de 25 projets. En 2014, elle pourra donc poursuivre son action avec déjà un petit pactole en poche… Une somme à laquelle vient s’ajouter celle fournie par le fonds de dotation Entreprise et Solidarité. Créé l’an dernier, ce fonds présente l’avantage d’une plus grande souplesse réglementaire et une participation libre de personnes morales et physiques non membres de la Fondation. Pour l’heure celui-ci a réuni environ 6000€. Avec ce fonds de dotation la structure espère, notamment pouvoir mobiliser d’autres bienfaiteurs. ,
Au regard des ces diverses contributions, l’idée de la réinsertion par la création de son propre emploi semble être une idée qui plaît, et les projets portés par la fondation en démontrent toute la pertinence. Sans pouvoir les citer tous, Jacques Mouton cite l’exemple de ces quatre femmes qui grâçe à l’utilisation des fruits abîmés non redistribués de la Banque Alimentaire, fabriquent et vendent des confitures pour leur compte. Autre projet emblématique soutenu par la fondation: «le lancement d’un jeune du centre social Paul Bert dans une activité d’apiculture urbaine. En plus en tant qu’ancien animateur, il utilise à son tour son entreprise avec un objectif social de réunir, former et réinsérer des personnes en difficultés».

4 « chalets solidaires » pour NoëlAutre projet cette fois à venir: les Chalets solidaires du Marché de Noël de Bordeaux. La Fondation aide au financement de quatre chalets qui seront mis à disposition de créateurs d’entreprises jusque-là en situation de précarité. Deux ou trois des ces chalets abriteront d’ailleurs durant 4 semaines deux ou trois porteurs de projets soutenus par la Fondation. «C’est une manière pour nous de mettre ces jeunes entrepreneurs au contact direct des consommateurs, qu’ils se frottent à la clientèle!» Une opportunité commerciale mais aussi assurément formatrice pour ces jeunes entrepreneurs.
Les exemples de belles initiatives sont nombreux mais pour autant, Jacques Mouton et Marc Darriet, affirment haut et fort leur recherche de nouveaux projets à soutenir. Dans ce but, une démarche a été lancée auprès des clubs d’entreprises de la CUB. Une manière pour la Fondation de pouvoir s’alimenter en projets nouveaux, mais aussi de militer pour le recrutement de nouveaux bienfaiteurs.

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