« Les énormes difficultés rencontrées pour boucler le financement de la LGV Bordeaux-Tours démontrent de manière éclatante que ces projets pharaoniques de LGV sont ruineux pour les finances publiques et vont aggraver les difficultés financières du pays et des collectivités territoriales », dénonce Europe Ecologie d’Aquitaine. « Le rapport public annuel 2010 de la Cour des comptes, au vu de la situation financière du pays, recommande l’abandon de la création de lignes LGV nouvelles au profit de la régénération des grandes lignes existantes », rappelle le communiqué. Pour Europe écologie, « le développement du fret ferroviaire est la priorité », afin de diminuer de manière drastique le trafic camions sur la route, particulièrement entre Bordeaux et Hendaye. « A l’heure, où les finances de l’État et des collectivités territoriales sont mises à mal par la politique gouvernementale et la crise, il est grand temps d’arrêter les frais avant l’inéluctable !, conclut le texte. Une position, que ne manqueront pas de faire entendre les nombreux collectifs qui se sont créés ces derniers mois au Pays Basque, dans le Lot-et-Garonne, en Midi-Pyrénées pour contester l’intérêt de construire ces LGV. Pour rappel, à l’horizon 2020, trois LGV devraient voir le jour, la LGV Tours-Bordeaux la LGV Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse. Le coût total est estimé à 20 milliards d’euros.
Nicolas César