« C’est un grand soulagement pour le foot français qui en avait besoin, pour refaire ses stades et rivaliser avec les autres pays », a estimé Michel Platini, le président de l’UEFA. « Pour Bordeaux, cette décision est un encouragement à foncer », a déclaré Alain Juppé, le maire de Bordeaux, lors d’une conférence de presse cet après-midi, au sujet du projet de grand stade. Justement, lundi en conseil municipal, la question du grand stade est à nouveau à l’ordre du jour avec le lancement du dialogue compétitif pour choisir le constructeur du stade de 43.000 places, attendu pour août 2014, « date fixée par la Fédération française ». »Il n’y a plus un moment à perdre », a prévenu le premier magistrat de la ville, qui a reconnu que « les choses se présentent plutôt bien. En effet, le club des Girondins de Bordeaux apporterait 100 des 200 millions nécessaires à sa construction. En outre, les trois collectivités se sont engagées (ville, région et communauté urbaine) à donner 15 millions chacune, tandis que l’Etat en a promis 20. « Donc le bouclage financier est à peu près assuré », a-t-il estimé.
Une bonne nouvelle pour le foot français et l’emploi dans le BTP
De son côté, Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux a déclaré : « C’est une bonne chose, ce que l’on espérait tous. La France était plutôt en position de favorite, cela se confirme. Le nouveau stade était prévu dans tous les cas. Au moins l’Euro en 2016 a l’avantage de fixer une date de livraison très précise. Cela va obliger de tenir des calendriers rapides et rigoureux », s’est-il félicité. Neuf stades au moins sont nécessaires pour accueillir la compétition, auxquels s’ajoutent 3 sites dits de réserve, qui seront désignés en mai 2011. Pour répondre aux critères de l’UEFA, quatre stades devront être construits en France : Lyon, Lille, Bordeaux et Nice. Les budgets des projets de structures vont de 184 millions d’euros pour Nice à millions d’euros pour Lille. Le Projet de Grand Stade bordelais est lui estimé à 200 millions d’euros. Les huit autres enceintes du dossier de candidature sont censées être rénovées. Quelque « 15 000 emplois en phase de construction puis 4 500 emplois pérennes en phase d’exploitation », selon Frédéric Thiriez, président de la ligue professionnelle de football, seraient dégagés par ce projet qui propulserait les clubs français dans une nouvelle ère. « C’est un grand soulagement pour le foot français qui en avait besoin, pour refaire ses stades et rivaliser avec les autres pays », a souligné Michel Platini, le président de l’UEFA.
Nicolas César