Entre Terega et l’UPPA, l’union fait l’innovation


Entre l’opérateur gazier Terega et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, c’est une affaire qui roule. Voilà presque 20 ans que les relations partenariales ont été lancées entre les deux entités et sans cesse renouvelées depuis.

Dominique Mockly et Laurent BordesSolène MÉRIC | Aqui

C’est dans les locaux de Terega, que l’opérateur gazier a renouvelé sa convention de partenariat avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Au stylo, Dominique Mockly, PDG du premier, et Laurent Bordes, président de la seconde.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/10/2023 PAR Solène MÉRIC

Dominique Mockly, le PDG de Terega l’admet volontiers, « on est d’autant plus fort quand on a des partenariats avec des pôles de recherche. Nous en avons besoin pour l’adaptation de nos métiers et pour nous développer dans un cadre innovant », appuie-t-il rappelant que Terega n’a aucun centre de recherche en propre.

Au cours des dernières années, les axes de partenariats ont concerné  l’innovation dans le transport et le stockage du gaz, en lien avec la recherche sur de nouvelles molécules et l’intégration de nouveaux mix de molécules dans le réseau, avec comme enjeu la recherche d’énergies toujours plus décarbonées.

Autre axe développé plus récemment avec l’Université : la dimension juridique qui encadre les activités du groupe. « En droit de l’énergie tout bouge très vite avec de plus en plus d’acteurs ainsi que des législations à la fois nationales et européennes qui évoluent. Pour nous, pouvoir anticiper ces évolutions des législations est porteur d’innovation. » Une image de société innovante qui colle désormais à la peau de l’opérateur gazier basé à Pau que le PDG met volontiers en partie sur le compte de cette coopération « fondamentale » avec l’Université.

L’enthousiasme est aussi partagé par Laurent Bordes, président de l’UPPA. Lui, c’est l’ancrage territorial de ce grand partenaire industriel qu’il met notamment en avant, avec un partenariat qui se concrétise aussi du point de vue de la formation : « opportunités de stages pour les étudiants, des alternances, ou encore l’intervention de professionnels au sein de l’Université ».

Un ancrage territorial partagé

Un ancrage territorial qui participe aussi du positionnement fort de l’Université dans son environnement économique. « Depuis quelques années, les partenariats publics privés que nous mettons en place sont un véritable élément distinctif par rapport aux autres universités au niveau national, confie Laurent Bordes. Je suis convaincu que si nous n’avions pas ces PPP nous n’aurions pas obtenu le label I-site. Terega a toujours été là pour nous soutenir dans nos grands projets : l’I-site, l’obtention du label Pôle universitaire d’innovation, ou encore dans la construction de l’Alliance européenne UNITA ».

Sans oublier le soutien à la recherche avec la création du laboratoire commun SEnGA dédié au Stockage des Energies Gaz Aquifère, la participation de Terega à la chaire E2S MOOVE portée par le laboratoire de sciences sociales Transition Energétiques et Environnementales ( sur les sujets juridiques) ou encore son association à un autre laboratoire de l’université (LaTEP) qui développe des aspects liés à la stimulation et l’optimisation dynamique des systèmes multi-énergies.

Un partenariat vivant qui fait la richesse de nos territoires 

Pour ce qui est de la convention cadre tout juste paraphée, elle encourage à trouver de « nouveaux sujets de collaboration dans le domaine de la recherche » et réaffirme, l’intention des deux parties, à poursuivre les travaux déjà en cours. Elle approfondit aussi les aspects mis en œuvre en matière de formation, et d’échanges entre l’UPPA et l’entreprise, sans oublier une mobilisation commune autour de l’orientation et de la promotion des métiers d’un secteur encore en construction.

En d’autres termes, il s’agit bel et bien encore de « mettre en oeuvre la puissance du réseau à travers un partenariat vivant qui fait la richesse de nos territoires », conclut ravi Dominique Mockly.

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