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PUBLIÉ LE 25/10/2012 PAR Nicolas César« C’est un rendez-vous annuel que nous avons instauré avec les formateurs. Toutes les collectivités ne le font pas », souligne Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional d’Aquitaine en charge de la formation professionnelle. Un rendez-vous, qui permet de faire ressortir des idées, des expériences intéressantes menées par des professionnels sur le terrain. « Par exemple, suite à la dernière conférence territoriale, nous avons mis en place le revenu social de formation pour les 16-18 ans », compte tenu du nombre de retours sur le sujet dans les ateliers », explique-t-elle. Cette année, le contexte est particulièrement morose. Le taux de chômage ne cesse de grimper. Résultat, de « plus en plus de gens sont en difficulté et ont des parcours chaotiques », s’inquiète Catherine Veyssy. Le chemin pour arriver à l’emploi est de plus en plus complexe pour ces personnes.
Les politiques nouvelles chances vont être développées« C’est pourquoi aujourd’hui, nous travaillons aussi beaucoup sur les questions périphériques : problèmes de logement, de santé, de transport. Il faut du temps pour accompagner ces publics », insiste-t-elle. Conséquence : la notion de parcours de formation est de plus en plus importante. C’est notamment ce qui a été rappelé à plusieurs reprises dans les ateliers ce matin à Saint-André-de-Cubzac. En clair, il faut partir de l’individu, de ce qu’il sait faire, de ce qu’il veut faire pour mieux l’amener à l’emploi. Surtout que dans ce contexte de crise et de rude concurrence, les entreprises ont des exigences de recrutement fortes et légitimes. Paradoxalement, un certain nombre de secteurs comme l’aéronautique, l’agroalimentaire, les métiers de bouche peine à recruter. A cet effet, la Région Aquitaine a défini un contrat d’objectif avec chaque filière. En outre, un pôle d’excellence sur les métiers du cuir est en cours d’élaboration. « Et, nous allons tirer profit du chantier de la LGV et de la bonne santé de l’aéronautique grâce à Aérocampus », ajoute-t-elle. Dans les prochaines années, la collectivité va intensifier ses efforts sur la politique nouvelles chances. A Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques, un dispositif nouvelles chances par l’orientation vient d’être mis en place, afin de satisfaire aux besoins de grandes entreprises installées localement comme Lindt et Messier-Dowty. Avec la décentralisation, la Région devrait récupérer la compétence sur l’orientation « pour davantage de cohérence et d’efficacité », plaide Catherine Veyssy.
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