Elections régionales : Alain Rousset présente sa liste d’une « Aquitaine qui veut continuer à innover »


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Elections régionales : Alain Rousset présente sa liste d'une "Aquitaine qui veut continuer à innover"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/01/2010 PAR Nicolas César

« J’ai voulu mettre en avant la capacité du PS à se rajeunir, s’ouvrir, à diversifier l’origine sociologique, professionnelle des responsables socialistes ». Une diversité qu’incarne Francis Wilsius, dont il est admiratif du travail de reconversion qu’il a accompli à Ford. Parmi les nouveaux, on notera également la présence de Chantal Séguillon, viticultrice. Conseillère municipale à Saint Pey d’Armens, elle est co-présidente du Collectif des viticulteurs inter-appelations. « Elle a un parcours extraordinaire, elle a fait de l’élevage, du maraîchage, avant de se lancer dans la viticulture », relève Alain Rousset. Autre membre de la société civile, Philippe Barbe, cadre administratif dans une association de prévention et membre du bureau du rugby club villenavais.

Dans les « nouveaux », il y a aussi des proches, des amis de longue date, tels Patrick Guillemoteau, conseiller communautaire de la CUB et conseiller municipal de Pessac, dont Alain Rousset a été maire. Mais aussi, Isabelle Boudineau, qui fut sa directrice de cabinet lorsqu’il était président de la Communauté urbaine de Bordeaux. Elle est aujourd’hui première adjointe au maire de Bègles.

Parmi les anciens, Alain Rousset a conservé de nombreux cadres comme l’historienne Anne-Marie Cocula, professeur émérite à l’Université, « qui fait l’unanimité dans son milieu » et est numéro 2 de sa liste. En troisième position arrive Ludovic Freygefond, le premier fédéral du PS en Gironde, maire du Taillan-Médoc. Viennent ensuite, Solange Ménival, conseillère régionale déléguée à la Santé, Naïma Charaï, déléguée à la lutte contre les discriminations, Philippe Dorthe, vice-président du Conseil régionale en charge du tourisme…

La Région, fer de lance de la recherche en Aquitaine

S’appuyant sur son bilan, qu’il juge « bon », Alain Rousset entend rappeler au cours de cette campagne comment il a « sorti l’Aquitaine de son économie de cueillette ». « La Région Aquitaine est connue pour être celle qui consacre le plus d’argent à la recherche et l’innovation, trois fois plus que la moyenne nationale ». « Les résultats sont là. La Région peut se pencher sur des projets de recherche sur le cancer, sur les maladies du vieillissement, neuro-dégénératives, a créé une équipe pluridiscplinaire sur les déficits du pancréas… », souligne le président de la Région. « On a accompagné la reconversion du site de Turbomeca à Bordes,  la plus belle reconversion industrielle de France, une entreprise de 2 400 salariés, qui reconstruit son usine, développe autour un centre de formation, des PME, un cluster de 400 personnes », poursuit-il. Au sujet de l’Université, il rappelle qu’un « tiers du logement neuf étudiant aquitain a été construit en Aquitaine parce que la Région a mis l’argent ». Compte tenu de la position de son principal opposant, le ministre UMP Xavier Darcos, Alain Rousset s’attend à une campagne nationale et est bien décidé à dénoncer la politique de « casse » de l’Etat qui, par exemple, « supprime des postes par exemple dans l’éducation nationale, alors même qu’il s’agit de l’avenir de nos enfants ».

Nicolas César

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