Elections européennes : François Bayrou se veut l’interprète des français face à un pouvoir qui les ignore


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Elections européennes : François Bayrou se veut l'interprète des français face à un pouvoir qui les ignore

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Publication PUBLIÉ LE 28/05/2009 PAR Nicolas César

« Je refuse l’hypothèse d’une abstention forte aux élections européennes. Pour moi, il n’y a qu’une seule question à se poser : quel modèle de société voulons nous ? », clame François Bayrou. Pour lutter contre l’euroscepticisme des français, son message est clair : « notre monde est planétaire, il y a deux centres de décisions : nationale et européenne. Quand on parle de la crise économique, toutes les décisions sont prises au niveau de l’Europe », rappelle-t-il. Selon lui, l’Europe n’est pas une affaire de technocrates, « contrairement à ce qu’ont longtemps voulu faire croire certains politiciens ». « D’où notre slogan, nous l’Europe », ajoute François Bayrou.

« Etre l’interprète des français face à un pouvoir qui les ignore »
Répondant à une question sur le débat relancé par l’UMP sur l’intégration de la Turquie dans l’Union Européenne, l’ex candidat aux présidentielles a fustigé la politique du parti de Nicolas Sarkozy : « les stratèges de l’UMP pensent qu’il suffit de dire immigration, sécurité et UMP pour que les voix tombent ». « Nous, nous disons la vérité aux français. Ma mission est d’être l’interprète des français face à un pouvoir qui les ignore », a-t-il conclu.

« Des annonces à répétition jamais suivies d’effets »
Par ailleurs, l’ancien ministre de l’Education a dénoncé les « annonces à répétition qui ne sont jamais suivies d’effets » en évoquant les mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre la violence en milieu scolaire. Selon lui, tout cela « est une mise en scène pour que les élections européennes du 7 juin apportent quelques voix de plus sur des thèmes qui sont censés mobiliser l’électorat de l’UMP ». Il a ajouté que pour « lutter contre la violence » dans les établissements scolaires, il « faut mettre des surveillants, des adultes et des enseignants capables de comprendre et d’avoir de l’autorité » et non pas les « supprimer ». Nicolas Sarkozy « est responsable de la sécurité des Français depuis sept ans et on ne peut pas dire que les choses s’améliorent », a-t-il rappelé.

Nicolas César


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