Elections départementales: « Union » et « solutions nouvelles » pour la Droite girondine


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Elections départementales: "Union" et "solutions nouvelles" pour la Droite girondine

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2015 PAR Solène MÉRIC

«Sur la totalité des candidats de « Gironde Positive », un tiers sont des partisans UMP, un tiers sont des centristes et un tiers sont sans étiquette », explique Yves d’Amécourt, le chef de file de cette union de droite, conseiller général sortant du canton de Pineuilh. Un mouvement de rassemblement qui est selon lui « la meilleure réponse possible pour nous pour contrer le vote extrémiste et pour être présent dans tous les cantons au second tour», en écho au souvenir des dernières élections cantonales de 2011, lors desquels sur 6 cantons la droite n’était pas présente au second tour, au profit du FN et du PS.
Un rassemblement de la droite d’ailleurs assez représenté parmi les candidats titulaires ou remplaçants présents ce 28 janvier. Pour le canton de Créon étaient là Sylvie-Marie Dupuy (candidate titulaire sans étiquette), sa remplaçante Bérangère Brillon (UMP), ainsi que Bertrand Lecat (remplaçant UMP). Pour le canton de Cenon, les deux candidats titulaires Philippe Verdois (Modem) et Sophie Van Den Zande, divers droite, et Dominique Alcala, remplaçant UMP. Enfin, si les candidats titulaires pour le canton de Lormont, Sandrine BOUTARICQ et Jérôme OSCILAWSKI, sont tout deux UMP, leurs deux remplaçants sont divers droite.

« Etre efficace et trouver des solutions différentes »Un rassemblement UMP/MODEM/UDI/NCPT, permettant également à Gironde Positive de se prévaloir du slogan tout trouvé en terme de méthode de travail, de « l’addition des énergies pour trouver des solutions ensemble». Une addition tant dans la campagne, qu’une fois en responsabilités espérées, au Conseil départemental.
De ce point de vue d’ailleurs, Yves d’Amécourt, souligne qu’au regard de la diminution des dotations de l’Etat de 85M€, « il va falloir être efficace et trouver des solutions différentes», car, assure-t-il, Gironde Avenir ne propose ni d’augmenter la fiscalité, ni de diminuer les investissements, pas plus que de supprimer les aides aux communes. L’idée défendue par Yves d’Amecourt et ses troupes est de trouver des solutions en interne pour diminuer les charges de fonctionnement, via notamment de nouvelles politiques d’achat et des méthodes de travail différentes. Prenant l’exemple des routes, dont le coût est estimé à 1M€ par km pour le Conseil général, « il va s’agir de faire des économies sur l’achat de granulat, soit en trouvant localement davantage de ressources, soit par l’utilisation de techniques nouvelles sans granulat, soit encore en développant son recyclage », suggère-t-il. Quant aux charges des personnels du Conseil général, elles seront réduites par une diminution du personnel lui-même :« on ne pourra pas remplacer tous les départs à la retraites qui s’annoncent dans les années qui viennent, pour autant on peut changer les méthodes de travail pour ne pas non plus créer de surcharge de travail à ceux qui restent.»

Des présidences de commissions pour l’oppositionAutre idée développée par le candidat à la présidence du Département, « le rôle de la majorité et l’opposition sont complémentaires pour avoir des relations apaisées ». Il s’engage même à ce qu’en cas de victoire de son camp, l’opposition se voit confier des présidences de commissions, et de citer en exemple les méthodes de travail mis en place à la Métropole qui fonctionne selon un principe de cogestion droite-gauche. «Le Conseil général ne doit pas être incarné par une seule personne, estime t-il, avant de viser sa cible, «aujourd’hui les élus du Conseil général ont perdu le pouvoir, c’est son Président et son Cabinet qui ont le pouvoir.»
Le programme plus détaillé sera publié le 5 février prochain sur le site girondepositive.fr. Du point de vue de l’agenda, la campagne départementale de la bannière « Gironde positive» sera marquée par deux temps forts: une première grande réunion départementale, organisée le 5 mars à Bazas en présence d’Alain Juppé, Jean Lassalle, Frédéric Nihous, puis, le 26 mars, entre les deux tours, un second meeting, en présence d’orateurs nationaux se tiendra sur l’aire métropolitaine.

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