Départementales: Jean-Luc Gleyze et Isabelle Dexpert le ticket PS pour un jeu à huit mains dans le Sud-Gironde


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Départementales: Jean-Luc Gleyze et Isabelle Dexpert le ticket PS pour un jeu à huit mains dans le Sud-Gironde

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 02/01/2015 PAR Solène MÉRIC

Jean-Luc Gleyze, Isabelle Dexpert, Christian Daire et Danielle Barreyre, voilà donc les personnalités qui porteront la candidature socialiste pour l’élection des conseillers départementaux du Canton Sud-Gironde en mars prochain. Une représentation éléctorale qui se veut à l’image de la structure variée de ce nouveau canton, entre territoires urbanisés et territoires ruraux. Ainsi, les secteurs ruraux de Captieux et Grignols seront représentés par Jean-Luc Gleyze, actuel élu du canton de Captieux et vice président au développement économique solidaire du Conseil général et celui de Villandraut par Isabelle Dexpert conseillère générale de ce canton également vice présidente à la culture au sport et à la vie associative. Le langonnais, territoire le plus urbanisé du Sud-Gironde, sera porté par Christian Daire, maire de Toulenne et Bazas, la ville intermédiaire du canton par Danielle Barreyre, adjointe au sport à Bazas, et par ailleurs, seule non encartée du quartet.
Pour autant, une des forces du ticket des titulaires, Jean-Luc Gleyze et Isabelle Dexpert, est selon eux leur expérience commune de vice-présidents du Conseil général qui leur «a permis d’avoir une connaissance élargie du territoire».

« Un sport d’équipe »Mais quel rôle alors pour les remplaçants ? « Légalement, ils ne pourront pas nous remplacer sur les bancs de l’assemblée départementale, excepté en cas de départ définitif du titulaire. Mais, sur un canton plus important en taille et en nombre d’habitants, et pour conserver un travail de proximité, il faut mettre en place un travail partagé tout au long du mandat», assure Jean-Luc Gleyze. Danielle Barreyre et Christian Daire nous permettront donc d’avoir un retour de terrain sur leur périmètre proche, seront force de propositions d’idées et d’actions, et nos représentants sur place », ajoute-t-il. Un mandat, « comme un sport d’équipe », se plaisent à souligner les candidats. « En outre, étant déjà élus, ils sont déjà connus du tissu local et vice versa, ça aussi c’est un avantage », ajoute Isabelle Dexpert.

Sur la méthode de travail de ce double ticket pour l’affinement de leur programme, les candidats titulaires et remplaçants vont se lancer dans « une tournée de terrain » auprès des acteurs et porteurs de projets du Sud-Gironde qu’ils soient commerçants, agriculteurs, viticulteurs, entrepreneurs ou encore issus monde associatif et culturel. «L’idée est de faire le point avec eux sur les actions déjà mises en œuvre par le département, si elles répondent à leurs attentes, et voir comment mieux travailler et faire vivre ce territoire dans le futur, avec quels outils, quelles méthodes» explique le duo des candidats sortants.

Néanmoins quelques dossiers sont d’ores et déjà avancés : « les collèges Bazas et Langon, les questions de mobilités, sur les lignes Transgironde, les transports à la demande, le développement économique et notamment en la matière l’accompagnement du Conseil général auprès des deux Communautés de communes, sans oublier ce qui fait le cœur de notre quotidien dans les permanence, les questions d’emploi, d’insertion, de l’habitat, de la jeunesse… »

« Ne pas brouiller les choses » entre national et localQuant aux résultats des urnes, s’ils vont « tout faire pour conserver la majorité départementale » les pronostics sont difficiles pour les candidats. Il n’existe en effet pas de référentiel sur ce territoire puisque l’élection y est inédite. Sur les cinq cantons qu’il couvre, il y a pour l’heure, 2 élus UMP, 1 élu communiste et 2 élus socialistes… Un facteur d’incertitude qu’il faut doubler du risque lié à la réforme elle-même, à l’abstention grandissante, voire à un vote sanction à l’égard du gouvernement.

Sur ce dernier point Jean-Luc Gleyze et ses collègues, comptent bien insister sur le fait «de ne pas brouiller les choses». « Il y a d’une part l’action nationale, qui est ce qu’elle est. Et puis, il y a l’action départementale, et c’est celle-là qui importe. On ne vote pas là pour des ministres, mais des conseillers départementaux qui demain géreront la Gironde, suivant des valeurs identiques à celles d’aujourd’hui : l’absence d’une Gironde à deux vitesses, la cohésion sociale et l’équilibre entre urbain et rural. Si la majorité devait changer, je vois mal comment de futurs conseillers départementaux UMP pourraient porter un discours d’équilibre territorial alors que leur patron (Alain Juppé, ndlr) tient un discours extrêmement urbain et centralisé, et souhaitait, il n’y a pas si longtemps, faire disparaître les départements.» 

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