Elections départementales (1er tour): premières réactions


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Elections départementales (1er tour): premières réactions

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Temps de lecture 8 min

Publication PUBLIÉ LE 22/03/2015 PAR La rédaction

Dordogne

Delphine Labails candidate PS sur le canton Périgueux 2:
« Nous sommes d’abord satisfaits d’être au second tour. La mobilisation des électeurs de Périgueux a été plus forte qu’annoncée. Je crois que notre campagne de terrain a payé. Nous avons encore quelques jours pour convaincre les électeurs d’adhérer à notre projet et l’emporter. Et partout ailleurs dans notre département, notamment où le FN est présent au second tour, les forces républicaines doivent s’unir pour faire barrage au FN »

Germinal Peiro députée PS:
« Sur les résultats nationaux, la première satisfaction est que la gauche résiste mieux que prévue et le front national, même s’il réalise des scores importants, ils sont en dessous de ceux annoncés. Sur le plan départemental, je suis satisfait des résultats obtenus par nos candidats de la majorité départementale qui réalisent des scores honorables. Certains manquent de peu l’élection au premier tour. Le FN est en mesure de se maintenir dans six cantons contre trois lors des dernières cantonales. Il faut que les forces républicaines s’unissent pour faire barrage au FN. Je suis confiant pour le second tour. Nous avons des réserves de voix à gauche. Des discussions sont ouvertes à les Verts notamment. »

Patrice Favard, candidat UMP à Ribérac:
« Je suis satisfait des résultats de nos candidats au niveau départemental : premier enseignement, il y a un second tour partout et rien n’est joué. Ce premier tour a montré un vote rejet de la politique gouvernementale et aussi le rejet d’une gestion socialiste qui prévaut dans ce département depuis vingt ans. Sur mon canton, c’est aussi une satisfaction, nous  sommes en tête sur la commune de Ribérac, c’est une preuve de la confiance que les électeurs nous accordent depuis un an. Il y a un deuxième tour, alors que la gauche avait l’habitude de passer dès la premier tour. Nous devons poursuivre  cette dynamique dimanche prochain. Pour les cantons où il y a un duel gauche / FN, aucune décision quant à une  éventuelle consigne de vote n’est prise. Cela se fera en cours de journée »

GirondePhilippe Madrelle, Président PS sortant du Conseil général :
« Dans ce premier tour, le PS a bien résisté, et je pense que personne ne peut douter de la victoire de la gauche au 2ème tour. Incontestablement, il y a eu un ressaisissement puisqu’il y a une participation supérieure à 50 % en Gironde. On voit que le Parti socialiste associé souvent avec Europe Ecologie les Verts avec le Parti Radical de Gauche on arrive en tête dans énormément de cantons. C’est vrai que l’on peut constater une remontée du Front national, on s’y attendait, elle est quand même plus maîtrisée en Gironde que dans d’autres départements, même si incontestablement il y a eu une avancée. Pour le second tour, j’appelle au rassemblement de la gauche et au delà même de la gauche. (…) Concernant le nom du futur Président, même si je n’ai pas de crainte, il faut d’abord gagner le second tour. Du coté de Gironde Positive, M. d’Amécourt se présentait comme le successeur, il nous a fait prendre des vessies pour des lanternes, mais je savais que Bernard Castagnet le dominerait, c’est un candidat brillant. »

Christine Bost, canton de Blanquefort:
« Il y a évidemment un message de désespérance dans les extrêmes, mais il y a aussi, un message qui conforte l’exécutif sortant, la gauche résiste plutôt bien en Gironde. Elle est largement en tête dans de nombreux cantons, alors que si on avait écouté les sondages on était plutôt mal partis. » Concernant l’éventuelle succession à Madrelle : « ce n’est pas à l’ordre du jour. Pour le moment, nous devons et allons continuer à nous battre sur nos territoires. »

Jean-Marie Darmian, candidat PS sur le canton de Créon en Gironde:
« Durant la campagne, j’ai eu très peur que les gens ne votent strictement qu’en réaction au jeu national. Mais, on a l’impression que, quand même, ça n’a pas fonctionné à plein, tant pour le FN que pour le score de la droite ; je le vis comme un soulagement. Mais il faut l’admettre, il y a quand même une sanction : le score des candidats PS paie la politique nationale avec 10% à 15% de chutes de ses voix antérieures. Je retiens aussi de ce 1er tour, la personnalisation des campagnes qui est de plus en plus forte. » Sur le second tour : « Le front de gauche a prouvé qu’il était une force politique réelle, ils ont la satisfaction d’avoir porté des voix de gens qui n’auraient pas voté pour d’autres. Je ne pense pas qu’il y ait une difficulté avec eux parce que je pense qu’ils ont atteint une part de leur objectif, même si après, il y a les enjeux nationaux qui entrent en compte. » Sur la succession à Philippe Madrelle: « le président du Conseil départemental ne peut pas être quelqu’un ou quelqu’une qui a une responsabilité à la Métropole. Christine Bost, devrait démissionner de la Mairie d’Eysines et de la métropole. Moi je ne cumule pas de mandat, je suis immédiatement opérationnel. Je ne suis pas contre une renouvellement générationnel, pas du tout, mais je veux savoir sur quoi et dans quel contexte.Il faut clarifier les choses. »

Jean Louis David, candidat Gironde positive sur Bordeaux 2:
« Sur Bordeaux 2, le résultat est surprenant pour les électeurs, on a 50, 66% et pour autant, il faut aller au 2ème tour car il nous manque 400 votants pour arriver aux 25% d’inscrits. Evidemment, quand on a goûté pendant quelques instants a l’élection au premier tour, on est un peu déçus d’être obligés d’aller au 2ème. Sur le plan départemental en revanche, il y a eu de vraies déceptions. On voit bien que le signal que les électeurs envoient en votant pour le FN doit à un moment donné être pris en compte. On voit bien aussi qu’il va rendre très difficile la majorité départementale à droite. La semaine qui vient sera celle de tous les dangers, des alliances des uns avec les autres. Il faut trouver les bonnes formules républicaines. »

Laurence Dessertine, candidate Gironde positive, sur Bordeaux 2:
« Le projet porté par Gironde positive est réaliste, il sera efficace et on va essayer d’y arriver. Notre souci, c’est de trouver comment on va faire pour mobiliser sur le second tour notre électorat qui va peut être se dire qu’ « avec 50 et quelques pour cents c’est dans la poche ». Cette semaine, on va s’attacher à mobiliser notre électorat pour qu’il ne nous lâche pas au milieu du quay (?). Je fais confiance à Yves d’Amécourt pour essayer de rabattre les cartes sur son territoire.  Depuis 36 ans, Madrelle a opposé la ville à la ruralité. Aujourd’hui, on en paye un peu les frais. Bordeaux reste la vitrine de la Gironde, et ce qui est bon pour la métropole sera évidemment bon pour le reste du département »

Emmanuelle Cuny, candidate Gironde positive, Bordeaux 1:
Ces résultats pour nous sont bons étant donné le contexte actuel avec un redécoupage du canton par la gauche pour la gauche. Nous avons 19 voix d’avance sur Matthieu Rouveyre, ce qui est un bon score. D’autre part, nous ne nous étonnons absolument pas de l’abstention qui a été importante, étant donné qu’il y a une confusion, les électeurs sont complètement perdus d’une part par ce redécoupage, d’autre part par la loi NOTRe qui n’a toujours pas été votée et pour laquelle nous avons fait campagne sans connaître le futur du département et ses compétences. Confusion générale : c’est grace aux socialistes que le FN est en tête dans de nombreux cantons.

Lot-et-GaronneAlain Merly, chef de file de l’opposition départementale
« Ce résultat confirme que le FN est bien présent dans notre département, mais ce n’est pas une surprise pour autant. Pour le second tour nous pouvons faire la différence dans certains cantons en mobilisant les voix des abstentionnistes. Aussi, pour ce qui est du duel PS-FN, comme dans le canton de Villeneuve-sur-Lot 2, je laisse une totale liberté de vote. Je dis simplement qu’il faut bien mesurer le poids de son vote ! »

Matthias Fekl, ancien député du Marmandais, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger:
« Depuis des mois, tous les sondeurs nous disent que le parti socialiste est fini et que le front national est le 1er parti de France. Je me réjouis que ce ne soit pas le cas ce soir. La gauche résiste et crée la surprise notamment en Lot-et-Garonne. Ce résultat est du au bilan positif de l’équipe de Pierre Camani. Une équipe qui mène depuis 2008 une politique publique très favorable envers les Lot-et-Garonnais : la création de l’APA+, la gratuité des transports scolaires, la CODDEM, la défense des services publics ont permis un véritable soutien de la part des électeurs. En ce qui concerne les triangulaires, c’est sur ce n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie. Aussi, dans les cantons où le Front national affronte au second tour un candidat de droite, j’appelle les électeurs à faire barrage au FN et donc voter pour le candidat de droite comme à Villeneuve-sur-Lot 1. »

LandesHenri Emmanuelli, Président sortant du Conseil général des Landes, réélu sur le canton Coteau de Chalosse  :
«Même s’il est probable que la majorité ne changera pas, il ne faut pas vendre la peau de l’ours»

Geneviève Darrieussecq, candidate Modem sur Mont-de-Marsan 2 :
« Il y aura match jusqu’au bout, c’est très incertain et très serré dans 9 cantons. Verdict dimanche prochain ! »

Julien Dubois, candidat de la droite, sur le canton Dax :
« Il y a un vote de rejet d’un bilan qui s’exprime par le vote FN et l’abstention, il va falloir convaincre ces gens-là au second tour, ça nous permet d’y croire »

Alain Baché, responsable PCF Landes :
« si la gauche veut se rassembler sur le département il faut qu’elle se rassemble sur ce canton-là c’est très clair pour nous. A partir de là, on déclinera notre position »

Pyrénées-AtlantiquesHenri Levrero candidat UMP Hendaye:
« Je suis déçu par notre score aux départementales qui nous a privé de second tour, mais un canton socialiste/abertzale ne se bouge pas comme ça… Néanmoins nous avons gagné Urrugne et ça c’est déjà bien. »

Philipe Morel, délégué départemental de l’UDI:
A propos du score du candidat Max Brisson: « A Biarritz, la dissidence ne paie pas. Il y a une morale. ..même en politique »

Maider Arosteguy, candidate UDI en binome avec Max Brisson (UMP) à Biarritz:
«  Très heureuse de la participation plus forte qu’annoncée. Nous sommes en tête mais la gauche nous talonne. LE deuxième tour sera difficile car il faudra rassembler autour de la droite et du centre. »

Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF:
« Le rassemblement des voix de gauche au second tour des départementales ne pourra pas se faire « hors sol », mais sur des réponses de gauche, notamment en matière de pouvoir d’achat. »

François Bayrou, le président du Modem, et maire de Pau:
« La politique menée par le PS subit un important échec sur le plan national. Il constate également l’efficacité du rassemblement UMP-UDI-Modem dans de nombreux départements. »

Jean-Jacques Lasserre, MODEM président du groupe Forces 64 dans les Pyrénées-Atlantiques:
Pour lui la percée des centristes et de l’UMP est nette sur les agglomérations de Pau et de Bayonne. « On aborde le second tour dans de bonnes conditions »

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