EELV : dernier meeting au Fémina à Bordeaux pour Françoise Coutant


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EELV : dernier meeting au Fémina à Bordeaux pour Françoise Coutant

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/12/2015 PAR Emmanuelle Diaz

Ils étaient plusieurs centaines, venus de Gironde, bien sûr, mais aussi des quatre coins de la future grande Région à s’être donné rendez-vous hier soir au Théâtre Fémina à Bordeaux, pour le dernier meeting de campagne de Françoise Coutant. Dans la salle, des militants enthousiastes, venus clôturer une campagne « longue et belle », au contact du terrain. Une campagne cependant éprouvée par le départ d’EELV en août dernier de François de Rugy et de Jean-Vincent Placé, mais surtout par celui de Marie Bové au printemps, suivi de la création de son parti « Vague Citoyenne ». Une scission face à laquelle Noël Mamère, également présent, reconnaît qu’il aurait préféré, pour l’occasion, une alliance entre les deux partis. Quelques regrets sur lesquels le Député-Maire de Bègles ne s’attarde pas, préférant réserver son courroux au Gouvernement et à sa gestion de la crise due aux attentats.

Une gestion de crise vivement critiquéeDes critiques acerbes qu’il dirige notamment vers le projet de perte de nationalité pour les binationaux impliqués dans des actes terroristes ; une mesure que l’élu assimile à un début de remise en cause du droit du sol. Autre objet de ses griefs : le vote du prolongement et du durcissement de l’état d’urgence. « On s’oriente vers un régime policier ou l’exception deviendra l’ordinaire », précise-t-il avant de conclure : « Hollande, pour faire un coup, a décidé de toucher aux droits fondamentaux. La Gauche du Gouvernement creuse sa tombe et ouvre le lit de la famille Le Pen ». Un aspect sécuritaire également critiqué par Françoise Coutant pour qui l’installation de portiques dans les gares est non seulement « ridicule », mais dénote un manque total de connaissance des compétences de la Région. Dénonçant, au niveau régional, l’absence de projet de certains candidats qui s’inscrivent dans une démarche nationale, elle précise qu’en janvier, c’est bien une Région qu’il faudra gérer ; ce qui implique d’en connaître les besoins, de renforcer les compétences régionales et d’agir au plus près de (nos) concitoyens.

Un rôle majeur pour la RégionMettant notamment en avant le rôle primordial des Régions en matière d’éducation et d’emploi, la candidate écologiste, insiste sur l’importance d’un travail de proximité ; répondant ainsi à tous ceux qui, compte tenu de la taille du futur territoire, craignent de ne pas être entendus.

Par ailleurs, les collectivités locales détenant 70 % de l’investissement public, elles seront demain incontournables pour mettre en application les accords découlant du Cop21. Un Thème souvent négligé par les autres candidats, mais qu’elle se fait fort de rappeler. La future grande Région, première agricole d’Europe et dotée de 700kms de côtes continuellement menacées par l’érosion, risquant d’être une des plus impactées par le changement climatique. Un argument de campagne semble-t-il bien accueilli, mais qui ne lui permet pour l’instant pas de dépasser la barre des 5 % dans les sondages.

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