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PUBLIÉ LE 20/03/2012 PAR Solène MÉRICSuite aux annonces du Ministre de l’Interieur ce lundi, Patrick Stéfanini, a confirmé ce mardi matin l’arrivée d’un renfort de 14 unités de forces mobiles sur l’ensemble de la zone de défense sud ouest. Sept unités ont été déployées sur le département de la Haute-Garonne, tandis que les sept autres ont étaient installées sur les autres départements de Midi-Pyrénées ainsi que sur les deux départements limitrophes à savoir l’Aude et le Lot-et-Garonne. Chaque unité comprenant de 70 à 80 hommes, c’est donc environ un millier d’hommes qui ont été principalement répartis sur « les zones à risques » au regard des victimes du tueur à savoir « les écoles et les sites militaires ». Des mesures qui viennent en complément des dispositifs de renforcement de surveillance et de sécurité mis en œuvre dans chaque département autour des établissements de lieux de culte et des écoles confessionnelles israélites.
Chômage en Aquitaine: de 9,1% à 9,5 % en un an
Après avoir respecté une minute de silenceen mémoire des victimes, la conférence de presse s’est poursuivie sur l’actualité économique de la région ; le Préfet Stéfanini admettant que « 2011 n’a pas été une bonne année concernant le chômage en Aquitaine ». Si la région a débuté l’année, avec un taux de chômage légèrement inférieur à la moyenne nationale (9,1% en Aquitaine pour 9,3% en France) les chiffres à la fin d’année ont été marqués par la tendance inverse : l’Aquitaine affiche 9,5% de chômeurs, là où la moyenne nationale est à 9,4%. Une augmentation du taux de chômeurs qui s’est faite « en dent de scie » tout au long de l’année, mais qui reste au total, plus forte en Aquitaine que partout ailleurs.
Cofinoga: « des initiatives de la part de la direction »
Sur le dossier, Cofinoga, le Préfet de Région a confirmé un certain nombre « d’initiatives » prises par la direction de Cofinoga, suite au deux jours de grèves des employés de l’entreprise. La première d’entre elle est la mise en place, déjà effective, d’un cabinet de conciliation extérieur à l’entreprise afin de faciliter les discussions entre la direction et les salariés.
La seconde tient en la recherche dans le plan de sauvegarde de l’emploi, d’une plus grande cohérence entre la qualité des postes de reclassement proposés aux salariés et celle des emplois concernés par les licenciements. En effet, au niveau national, sur les 433 postes concernés, 210 sont des emplois de cadres, dont 163 sont à Bordeaux. Or, et c’était une des raisons de la grève des 13 et 14 mars derniers, les offres de reclassement proposées par Cofinoga, ne tenaient pas compte de cette proportion importante d’emplois de cadres.
Afin d’améliorer cette proportion, le préfet a indiqué à la presse que « Laser Cofinoga s’est tourné vers ces deux actionnaires Galerie Lafayette et Personal Finance (filiale de BNP Paris), et est actuellement en attente de leur retour sur leur capacité à élargir l’offre de reclassement au bénéfice des cadres ». Une réponse qui devrait être connue « dans les jours à venir ».
Photo: Aqui.fr
Solène Méric
