Le combat de Domofrance contre le mal-logement en Aquitaine, et ailleurs…


Sandrine Chapelain

Le combat de Domofrance contre le mal-logement en Aquitaine, et ailleurs...

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/02/2014 PAR Jules Haverlan

Des présentations s’imposent ! Enracinée à Bordeaux depuis 1958, la société privée Domofrance a pour vocation d’œuvrer au développement du logement social en région Aquitaine, et de permettre aux petits revenus de se loger sur le marché privé – elle remplit à la fois la fonction d’aménageur, de promoteur et de prestataire de service. Elle occupe la place de leader dans la région, compte plus de 500 collaborateurs et pas moins 22 500 logements en patrimoine. On lui doit également 1700 des 7650 agréments de financements obtenus dans la région en 2013 et près de 1600 chantiers d’habitats prévus pour 2014 ; une activité profitable tant pour l’emploi en Aquitaine que pour sa croissance. Cette activité sert à ce point l’intérêt général qu’elle a été reconnue comme « compétence nationale » en 1987, suite à une décision ministérielle.

Rappelons que le développement de Domofrance a récemment été très impacté par le rapprochement entre son groupe CILSO et Aliance, qui se complètent mutuellement dans leurs missions. En effet, Aliance est un collecteur d’envergure nationale qui pèse à lui seul 84 millions d’euros, tandis que CILSO tire sa force des 50 100 logements qui constituent son patrimoine.

Cette matinée a été une belle opportunité pour le Président de rappeler ses engagements ainsi que des problématiques auxquelles il est confronté. « La conjoncture actuelle voudrait que l’on construise 1,5 fois plus de logements et, parallèlement, les aides financières de l’État sont en baisse : au niveau du discours, ils sont dans l’impasse« , constate-t-il. De même, Norbert Hieramente se sera très brièvement attardé sur le projet de créer 50 000 logements sociaux au sein de la CUB. Cette initiative avait été annoncée par le Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse, en juin 2013. « Nous n’avons pas été inclus dans ce projet, et j’avoue ne pas savoir quoi en penser… » Quand on sait que Domofrance est à l’origine de 57% des habitats sociaux de la Communauté Urbaine de Bordeaux, cette mise à l’écart a de quoi surprendre.

L’engagement sans frontières de DomofranceEnfin, les deux intervenants de cette conférence de presse ont fait part de l’initiative récente la plus notable de Domofrance : son développement en Île-de-France, où le mal-logement s’aggrave de manière inquiétante. Selon un sondage Ifop datant de 2011, 9 Franciliens sur 10 estiment qu’il est difficile de se loger en Île-de-France. Aussi, et d’après une autre enquête, 405 000 ménages seraient en attente d’un logement social. L’enjeu est donc de taille. Sur ce plan, la contribution de Domofrance a déjà commencé à porter ses fruits, puisque dans la période novembre/décembre 2013, 85 demandes de financement ont d’ores et déjà été accordées, alors que 350 autres sont en attente depuis le mois de janvier. Et avec une contribution du Groupe Aliance d’environ 5 millions, le moins que l’ont puisse dire, c’est qu’ils ne lésinent pas sur les moyens. Toutefois, le Président Hiéramente aura conclu ce rendez-vous avec la presse en apportant une dernière précision : « Le siège de Domofrance est et restera à Bordeaux. Domofrance est originaire d’Aquitaine et reste très attachée à ses racines. Les collectivités territoriales de la région pourront toujours compter sur sa capacité à les accompagner dans leurs projets urbains ».

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