Des Puces bordelaises à la sauce basquaise


F.D.

Des Puces bordelaises à la sauce basquaise

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 20/03/2014 PAR Felix Dufour

La capitale de l’Aquitaine classée au patrimoine mondial de l’humanité pour son architecture remarquable s’inscrit aussi comme le repère de tous les antiquaires. Citons, les rues Bouffard, et Notre-Dame, la Foire des Quinconces et les Puces de Saint-Michel… La jeune femme originaire d’Arcangues a laissé des petits cailloux le long d’un chemin entrepris il y a une douzaine d’années. D’abord, elle se lance dans la création des Puces de Quintaou à Anglet son lieu de résidence, une fois par mois. Puis pour le week-end de Pentecôte, avec pour cadre le fronton et la place du village chers à Luis Mariano, elle donne naissance aux Makilas de la brocante à Arcangues qui ont fêté leur dixième anniversaire. L’été venue, Valérie Diribarne organise un week-end sur les lieux de ses premières amours à Quintaou un Festival de la Brocante. Enfin, depuis l’été dernier, elle occupe aussi, une fois par semaine pendant la haute saison l’esplanade du casino d’Hossegor apportant une animation supplémentaire à la station balnéaire landaise.

Près de 150 exposantsAutant dire, que quand des dizaines de brocanteurs habités par la nostalgie de leur rendez-vous bordelais des Puces l’ont un peu poussée à en reprendre les rênes, elle s’est lancée dans cette nouvelle et périlleuse aventure. 4 000 visiteurs et quelques 120 exposants pour la Première en septembre dernier, au Parc des expositions de Bordeaux-Lac l’ont encouragés à fêter le printemps ce weekend toujours à Bordeaux-Lac. Et avec près de 150 exposants.
« Dans la conjoncture difficile que nous traversons, c’était risqué. Les brocanteurs réfléchissent à deux fois avant de se lancer dans un salon et la clientèle est de plus en plus exigeante et hésitante, explique-t-elle. Mais dans une grande ville où la brocante est une tradition, il y avait un manque à combler et cette nouvelle organisation me permet aussi de péreniser mes activités. Bordeaux est une grande opération qui demande plus de six mois de travail d’organisation et de préparation. Il faut traiter tous les dossiers de sécurité notamment. Mais avec la garantie d’être à l’abri des intempéries. Le temps pluvieux qui a accompagné cet hiver m’a contraint à annuler deux weeks ends des Puces de Quintaou mensuelles à Anglet. La première fois vous dites aux brocanteurs que c’est pas de chance, mais la deuxième, quand elle est consécutive, vous êtes contraint de faire un geste commercial alors que vous même, dans le même temps, êtes obligée de payer la location du lieu de la brocante. Ce sont les aléas des activités en plein air. »
« Les objets et les brocanteurs ont tous une histoire à raconter »La crise et l’incertitude collective aidant chacun trouve refuge dans sa nostalgie des années du passé, du vintage. La brocante devient alors lieu de vie, de rencontres, où tous les objet ont une âme « Les brocanteurs et les antiquaires ont, comme les objets qu’ils présentent tous une histoire à raconter, ajoute Valérie Diribarne. Sur les objets qu’ils ont chinés ou sur eux mêmes. Du XVIIIe aux objets kitsch des année 70 en passant par le design du mobilier industriel sans oublier les objets patrimoniaux, il y en a pour tous les goûts. Le choix est vaste… meubles objets et tableaux du XVIIIe chez Philippe Richel, mobilier et Arts du XXe chez Philippe Autofage, du Passage Boulmich, vieux outils  et vaisselles pour le couple Boulanger ou encore Fabrice Boutinon et sa faïence, etc… Bijoux, livres, horlogerie, l’ancien connaîtra un indéniable renouveau dans les allées du Par des expo… »
Une abondance qui n’est pas l’oeuvre du hasard car la jeune Basque chine à son tour dans les différentes brocantes pour trouver de nouveaux personnages qui viendront agrandir sa famille.
Pour son étape bordelaise, et afin que les chalands soient informés de la valeur des objets qu’ils convoitent, la jeune femme s’est octroyée les services d’un expert pendant ces deux journées.
PratiqueQuand ? Samedi et dimanche de 10 h à 19 h, Parc des expositions de Bordeaux lac.
Accès – Par la rocade Parc des expositions, sortie 4a et 4b; tramway ligne C depuis gare Saint-Jean et Quinconces, jusqu’à l’arrêt de Aubiers; par bus, ligne 14 et 37.
Prix d’entrée – 3 euros; gratuité pour les moins de 18 ans, les antiquaires et brocanteurs sur justificatif d’identité.
Renseignements.- www.agora-evenements.fr

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