Départementales en Gironde: un canton nommé Presqu’île


HUDE Patrick - aqui.fr

Départementales en Gironde: un canton nommé Presqu'île

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/02/2015 PAR La rédaction

En venant à Saint-Loubès, entouré des deux candidats à sa succession et de leurs suppléants, dans un canton agrandi puis qu’il passe de six à neuf communes, il entendait affirmer que même en son absence la maison serait bien gardée. Le canton comme d’autres a pris ses aises, englobant désormais celles de Beychac-et-Caillau, lieu de fort développement économique le long de la RN 89 au sortir quasi immédiat de la rocade bordelaise sur la rive droite et celles de Saint-Louis-de-Montferrand et Ambès, en bord de Garonne et de Dordogne. Un ensemble très vaste qui ne compte pas moins de 45.000 habitants et que sa géographie prédisposait à sa nouvelle dénomination : « la Presqu’île ».

Anne Laure Bedu en pole position

Philippe Madrelle en campagne est donc venu présenter à Saint-Loubés l’équipe qu’il soutient. Et au premier rang du binôme candidat à sa succession, Anne Laure Bedu dont il a pris grand soin de souligner les qualités, une de ces jeunes femmes qui entrent en politique avec la sensibilité du développement durable, l’expertise qui en découle et trouve à s’exprimer dans une activité d’ entrepreneuse » à la tête – un vrai clin d’oeil à son canton d’élection- d’un cabinet nommé Presqu’île qu’elle a fondé, voilà neuf ans. Anne-Laure Bedu dit sa passion pour le « travail collaboratif » et le numérique et est consciente du défi qu’elle doit relever. Pour la circonstance elle sera entourée par un élu d’expérience, Philippe Garrigue, maire de Beychac-et-Caillau, un homme qui fait tourner sa commune, reconnue au sein de la CDC de Saint-Loubès pour son attractivité et son potentiel économique. Un binôme, deux générations que complètent, d’une part Josiane Zambon la nouvelle maire de Saint-Louis de Montferrand et conseillère communautaire, une élue engagée dans des combats militants qui, par ailleurs, est en charge des affaires économiques à l’hôpital Saint-André et, d’autre part, un jeune militant responsable de la section PS d’Ambarès, ,Jean Marc Pétrissans, qui se plaît à remarquer que l’équipe de quatre qui part en campagne est représentative de quatres générations.

Ce lancement a donné l’occasion à Philippe Madrelle de se démarquer avec la vigueur dont on le sait capable en campagne électorale de cette opposition qu’il nomme en ces moments là avec un accent circonflexe : « la droite ». C’est ainsi que Yves d’Amécourt qui conduit la liste « Gironde positive » a eu droit à quelques remarques en manière de réponses à ses suggestions à moins que ce ne soit des attaques : « les dépenses de personnel du département ne représentent que 15% de notre budget et nous situent dans les chiffres équivalents aux départements de même taille. Quant au partenariat avec la métropole il a été signé en mars 2014, ce que M d’Amécourt semble méconnaître. Mais il est vrai que je n’ai pas accepté de participer au financement du Grand Stade auquel Alain Juppé m’invitait..J’ai bien fait : il ne faut pas être suiviste… » Et d’insister, entre autres, sur le bilan des engagements pris sur le canton : construction du collège de Carbon Blanc, de Sainte-Eulalie, reconstruction de ceux de Saint-Loubès et d’Ambarès. Le contexte politique national au lendemain des attentats se redressant, le président sortant fait preuve d’optimisme, à la nuance près qu’une autre campagne doit être menée, celle de la lutte contre l’abstention.

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