C’est un soulagement pour la région de Lacq. Le projet baptisé « Cluster chimie 2030 » va permettre de maintenir les activités de chimie du soufre (thiochimie) sur le bassin industriel de Lacq. La nouvelle unité produira et traitera 350 000 mètres cubes par jour. Si une trentaine de salariés suffiront pour son fonctionnement, cela assurera le maintien d’un millier d’emplois. Au total, sur les 120 millions d’euros, le groupe Total va investir à hauteur de 61,5 millions d’euros.
L’Etat et les collectivités locales vont elles aussi investir dans le projet
De son côté, Dominique Schmitt, préfet de la région Aquitaine a déjà donné un million d’euros et promis un soutien supplémentaire de plusieurs millions d’euros au titre des interventions d’avenir pour maintenir cette filière chimie en France. Les élus locaux se sont félicités de ce programme qui va permettre de pérenniser 15 000 emplois sur le site dont l’exploitation, à faible débit, va ainsi pouvoir être poursuivie jusqu’en 2030. Ce projet ouvre les perspectives du secteur pour les vingt prochaines années et consolidera la position des plates-formes de Lacq et Mourenx qui accueillent aujourd’hui 19 industriels de la filière. Une bonne nouvelle pour l’économie aquitaine.
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Nicolas César