Cohésion, transition et attractivité : 154 projets confirmés


Le Contrat de relance et de transition écologique du Grand Pau confirme pour les 6 ans à venir un soutien de 42M€ de la part de l'Etat pour la réalisation de 154 projets de territoires

Le directeur de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, le préfet des Pyrénées-Atlantiques et les présidents des 3 EPCI du territoire du Grand Pau ont signé leur contrat de relance et de transition écologiqueAqui.fr

Le directeur de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, le préfet des Pyrénées-Atlantiques et les présidents des 3 EPCI du territoire du Grand Pau ont signé leur contrat de relance et de transition écologique

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/09/2021 PAR Solène MÉRIC

Après le contrat de relance et de transition écologique (CRTE) de Bordeaux Métropole signé la semaine dernière en Gironde, l’Etat poursuit ses contractualisations économiques et écologiques, avec les intercommunalités. Dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est avec le territoire du Grand Pau, qui réunit Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées (CAPBP), Communauté de Communes du Nord Béarn (CCNB) et Communauté de Communes des Luys en Béarn (CCLB), que le Préfet Eric Spitz a signé son premier CRTE dans le département. Une enveloppe globale de 134 M€ pour la réalisation de 154 projets de territoires sur la durée du mandat municipal soit 2020-2026. Sur cette enveloppe globale l’Etat (dont l’agence de l’Eau Adour Garonne)contribue à hauteur de 42M€.

Un Contrat de relance et de transition écologique, ce sont d’abord des ambitions affichées, et très vite, des chiffres. Coté ambitions, elles tiennent en 3 grandes lignes : « Accéler les transitions, développer l’attractivité du territoire et enfin favoriser la cohésion sociale et territoriale ». C’est aussi d’un point de vue formel, un autre objectif que recouvre ce genre de document : « il s’agit de simplifier au niveau local les modalités de partenariats avec l’Etat, reconnaissent les signataires. Le CRTE visant progressivement à intégrer tous les autres contrats en vigueur ».

L’avantage de la clarté
Un objectif d’importance qui signifie que sont donc compris dans ce contrat « chapeau », toute une série d’autres conventions déjà actées entre chacune des 3 EPCI du Grand Pau et l’Etat. Soit une quinzaine aux profils et objectifs assez variés. Parmi elle par exemple, le contrat « Action Cœur de ville » de la CAPEB, son contrat local de santé, la convention « Petites villes de demain » de la CCLB, son Plan climat air énergie, tout comme celui de la CCNEB ou encore, pour ces deux dernières intercommunalités, leur convention territoriale avec la Caisse d’Allocations Familiales…

Le CRTE a donc sans doute l’avantage de la simplification et de la clarté en agrégeant les projets et les co-financements de l’Etat correspondants dans un document unique, mais pas forcément comme pourrait donner à le croire l’exercice de nouvelles signatures, celui d’un effort supplémentaire d’investissement de la part de l’Etat, autres que celui sur lequel il était d’ores et déjà engagé. Ainsi parmi les 154 projets que recense le CRTE du Grand Pau, au jour de sa signature (13 septembre 2021), 70 ont d’ores et déjà été lancés sur l’année 2021, représentant un investissement de 71 M€ sur le territoire dont 25M€ supportés par l’Etat. Cela dit? explique-t-on, une réévaluation régulière aura lieu tous les 2 ans, permettant d’affiner les soutiens et d’intégrer de nouveaux projets non encore pris en compte.

 » Pas de blabla. 134 M€, c’est du concret « 
« Cette démarche globale permet de mettre en avant la réalité d’une forte dynamique d’investissement sur ce territoire », souligne Guillaume Choisy, directeur de l’agence de l’eau Adour-Garonne, signataire de ce contrat. Quant à Eric Spitz, préfet du Département, il pointe dans ce CRTE, « un magnifique symbole » sur l’alliance des 3 intercommunalités « qui travaillent très bien ensemble », dans une comparaison pas vraiment voilée à d’autres collectivités « à l’Ouest du département ». Même satisfaction du côté des présidents Thierry Carrère, pour la Communauté de communes Nord Est Béarn, et Bernard Peyroulet pour celle des Luys en Béarn, pointant pour l’un, « un vrai travail de fond en direction des communes pour faire remonter les projets », et pour l’autre « des coopérations utiles, pour des actions qui se concertent et se complètent ». Enfin, pour François Bayrou, président de l’agglomération paloise, « on invente ici une nouvelle manière de travailler ensemble, avec une priorité d’action et pas de blabla. 134 M€, c’est du concret, du réel ! ».

Parmi donc les projets « concrets » figurant dans ce CRTE, ont ainsi été cité l’unité de biométhanisation et biométhanation des boues d’épuration à Lescar (33M€ d’investissement, dont 4 M€ en subvention directe de l’Agence de l’eau et 4M€ en avance remboursable), le réaménagement et la rénovation de la Mairie de Bizanos (177 000€ de cofinancement de l’Etat sur un investissement total de 591 800€), la création d’une maison de santé pluri-professionnelle à Soumoulou, comprenant 2 sages-femmes et une salle d’échographie (coût prévisionnel d’1 M€ dont 300 000 € portés par l’Etat) ou encore pour la Communauté de Communes des Luys en Béarn, le développement et la structuration d’une filière bois énergie dans l’optique de reconversion de terres à faible valeur agricole, dont le coût de démarrage est pour l’heure estimé à 95 000 €. Un dernier projet auquel participe aussi la Région et le Département et qui met en valeur le rôle de ce nouveau CRTE : « mobiliser les acteurs-financeurs », au-delà de la participation de l’Etat non encore établie.

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