Choregies d’Orange: le jour du Trouvère et de Roberto Alagna


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Choregies d'Orange: le jour du Trouvère et de Roberto Alagna

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/07/2007 PAR Joël AUBERT

Un mur de spectateurs face au célèbre mur du théâtre antique d’Orange. Il y avait belle lurette que ce dernier n’avait été aussi complètementgarni depuis de bas de l’arène au plus haut des marches du célèbre amphithéâtre. Le public plébiscitait d’entrée le retour d’Il Trovatore (Le Trouvère de Guiseppe Verdi), l’un des plus célèbres opéras du compositeur italien, ainsi que la prestation fort attendue du ténor chouchou des Français, Roberto Alagna, dont l’aura, comme on le sait, fut récemment quelque peu ternie à la Scala de Milan.

La première indication de cette première représentation de cet opéra mis en scène par Charles Roubaud – une seconde a eu lieu le mardi 31 juillet avec une diffusion endirect sur France 2- est la démonstration de l’excellente santé de cet art qu’est l’opéra, et aussi que mettre à l’affiche Verdi et de célèbres artistes du bel canto garantit le succès. Du succès, il y en a eu en effet à Orange pour Il Trovatore, un opéra qui avait déserté les scèneslyriques depuis une douzaine d’années. Il faut dire quel’histoire issue du drame de l’Espagnol Antonio Garcia Guttièrez, est fort complexe et difficile à mette en scène . Au demeurant Charles Roubaud n’échappe pasà ces écueils, mais le recours à la vidéo , par le jeu des ombres et des lumières, donne des reliefs surprenants au mur du théatre romain, et rappelle ceux de l’Escurial.
On attendait donc Roberto Alagna, mais on ne le trouva véritablement,comme le veut le livret, qu’à partir du troisième acte, dans le rôle de Manrico, avec un vent qui ne l’aidait pas toujours.Son timbre impeccable et ses envolées enchanteresses n’en furent pas moins au niveau des attentes. Auparavant, on avait cependant découvert, avec non moins de plaisir, à travers Seng-Hyoun Ko, un Conte di Luna qui ne manquait pas de souffle, ce qui d’ailleurs lui valut une belle ovation. Il y en eut d’autres pour Susan Neves ( Leonora),remarquable dans les plus célèbres passages de l’opéra. Il faut dire que IlTrovatore est un enchaînement des airs les plus célèbres du compositeur italien, un plaisir de trois heures pour ses adeptes. A Orange, l’Orchestre National de France, dirigé par l’Argentin Gianandrea Noseda, apporte unepierre considérable à ce succès. Il faut voir comment le chef d’orchestre insuffle l’allant nécessaireà ses musiciens et à la partition, comment il dirige de la baguette, des braset du corps. ….


Gilbert Garrouty
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