Lors de son dernier conseil municipal, la Ville de Bordeaux a adopté deux délibérations proposées par Laurent Guillemin. Son objectif : « tendre vers une autonomie énergétique de la ville. » Selon l’adjoint au maire, jusqu’au 31 décembre 2021, la ville achetait 1% de l’énergie électrique qu’elle consomme à un fournisseur d’énergie d’origine verte et certifiée. Depuis le 1er janvier 2022, elle a augmenté cette part d’énergie verte à 15% de son mix énergétique global. En parallèle, Laurent Guillemin souhaite aussi que Bordeaux atteigne les 25% d’autonomie énergétique d’ici 2026.
La première délibération visait à intégrer Bordeaux au Capital de la SCIC Enercoop, et mettre en place un contrat de partenariat avec le fonds de dotation Energie Solidaire, qui lutte contre la précarité énergétique. « Cette délibération a pour but de trouver un responsable d’équilibre, ce sera donc la mission d’Enercoop. Cela se traduira par une participation de la ville de Bordeaux, à hauteur de 1000€, au fonctionnement d’Enercoop, » détaille l’adjoint au maire. Selon la deuxième délibération, Bordeaux va également intégrer le capital social de Solévent, qui met en place des installations solaires photovoltaïques, entre autres, grâce à un budget uniquement participatif et citoyen.
Récemment, Bordeaux a fait de l’installation photovoltaïques du groupe scolaire Albert Thomas une centrale solaire. Ces panneaux, mis en place depuis 2016, produisent de l’énergie qui était jusque-là revendue. Mais désormais, cette énergie sert à alimenter l’ensemble scolaire et la bibliothèque de Mériadeck. Une logique d’autoconsommation que Laurent Guillemin veut développer. Selon lui, des bâtiments municipaux, des ensembles scolaires ou encore la Base sous-marine pourraient accueillir des panneaux solaires, dans l’objectif d’atteindre 60 000 m2 de panneaux et 25% d’autonomie énergétique à Bordeaux. « En fin de mandat, on devrait être entre 22 et 23% de cette autonomie, » a estimé l’adjoint au maire.