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PUBLIÉ LE 25/09/2023 PAR Camille JuanicotenaA l’instar du cachalot échoué en octobre dernier, sur les quais de la Garonne, cette année encore, le fleuve et ses affluents dans la métropole seront au cœur du festival. « FAB est un festival qui explore l’espace public. Le fleuve en est le plus représentatif pour la ville de Bordeaux » souligne Sylvie Violan, directrice du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole (FAB). Créer un lien entre l’eau, l’art et les citoyens. L’événement mettra en lumière toute l’histoire de la ville ainsi que son architecture.
Pour cette 8ème édition, les équipes du festival ont travaillé en partenariat avec le Centre Culturel Suisse. Cette collaboration permet, en outre, de proposer une programmation des artistes suisses de tous les champs disciplinaires. Le Centre Culturel Suisse apporte, également, un fort soutien financier à l’événement qui coûte au total, environ, 680 000€.
Full moon party
L’ouverture des hostilités est programmée au samedi 30 septembre. Pour l’occasion, deux danseurs de hip-hop de la compagnie Alexandra N’Possee se produiront lors de l’avant-match de la Coupe du monde de rugby Fidji-Géorgie, organisé au stade Matmut Atlantique. Danse et poésie avant l’ovalie.
Alain Roche et son spectacle « Piano Vertical, chantier » emmènera quant à lui, les spectateurs dans un univers parallèle, directement au cœur d’un chantier du quartier de Brazza (Rue Charles Chaigneau à Bordeaux). Un ballet aérien où tournoient le piano à queue, la grue et l’interprète lui-même pour un récital classique de haut vol.
Solène MÉRIC | Aqui La Cie Alexandra N’Possee produira son spectacle ZIG ZAG à 15h et 17h sur le parvis du Stade Matmut Atlantique lors de l’avant-match de la Coupe du Monde de rugby Fidji-Géorgie
Tout au long de ce week-end d’inauguration, des cors Suisses et des Alpes animeront les espaces urbains avec une composition alliant musiques traditionnelles et contemporaines. A suivre aussi la compagnie mexicaine FocoalAire proposant des déambulations d’un cortège de dix personnages. Etrangement coiffés, ils embarque le public dans un rituel énigmatique et lancinant au travers des rues…
Evénement à ne pas manquer, en fil rouge de ce FAB 2023 : la lune fluorescente de 6 mètres de diamètre qui sera installée dès samedi sur le bord des quais (hangar 15). Celle-ci illuminera la ville pendant ces 2 semaines de festivités. Le Port de la Lune n’aura jamais aussi bien porté son nom.
Ma rue respire
Partenaire avec la ville de Bordeaux, le FAB accompagne le 1er octobre, le dispositif « Ma rue respire » ( équivalent des Dimanches sans voiture) à travers une programmation artistique dédiée dans 7 quartiers de la ville. « Nous voulons accompagner notre dispositif par des actions culturelles», mentionne Dimitri Boutleux, adjoint au maire en charge de la création et des expressions culturelles. Objectif : « changer les regards » . Dans cette même dynamique, Sylvie Violan souhaite que la « ville respire et que le fleuve respire aussi ».
Durant 15 jours, le mot d’ordre est simple : le festival prendra tout l’espace qui lui est donné. De la bibliothèque Mériadeck, à la place Peyberland, en passant par St Médard en Jalles ou encore par les nouveaux quartiers bordelais comme Belvédère. Par tout et pour tous, « nous voulons irriguer le territoire comme le fleuve peut le faire » déclare Sylvie Violan.
Un festival partout et pour tous
Tous les spectacles seront gratuits et garantissent une diversité sans nom. Une diversité qui avant de se découvrir, se chiffre. Au total, 20 compagnies internationales, 41 spectacles et installations, dont 17 nouvelles créations, et 39 lieux dans la métropole bordelaises dont 1 journée au Rocher de Palmer, à Cenon, pour clore les festivités. Au programme de cette ultime journée : brunch suisse, sieste musicale, et un dernier focus sur des artistes suisses avec le pianiste franco-suisse Gauthier Toux, dans une formation jazz en trio, ou encore un concert aux notes de jazz et afro-cubaines signé de la violoniste, chanteuse et compositrice d’origine cubaine, Ylian Canizares.
