Bordeaux French Tech: le temps de l’action


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Bordeaux French Tech: le temps de l'action

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 12/02/2015 PAR Solène MÉRIC

Avant de rendre officielles les actions qui vont être mises en place dans le cadre du label Bordeaux French Tech, les acteurs, entrepreneurs et collectivités locales, qui ont oeuvré « dans une union sacrée » à son obtention, ont donc dû passer une première audition à Paris, le 28 janvier dernier face à David Monteau, Directeur de la Mission French Tech. Un « test » réussi semble-t-il haut la main par l’équipe bordelaise, « David Monteau était satisfait. On a été les bons élèves de la classe », confie Virginie Calmels, Adjointe au Maire de Bordeaux.

Au nombre des bons points du plan d’action présenté par Bordeaux French Tech, celui de sa gouvernance, qui «met le pouvoir d’action entre les mains des entrepreneurs ». Plus particulièrement cinq d’entre eux sont en première ligne : Julien Parrou (PDG du groupe Concoursmania), Mathieu Llorens (DG de AT Internet), François Goube (PDG de Cogniteev) et Jérôme Le Feuvre  (DG de News Republic) et enfin Christophe Charles, (fondateur de C-discount et PDG fondateur de MyDesign) à qui échoit la Présidence de cette structure. Une belle vitrine des talents bordelais, à côté desquels seront également présents Agnès Grangé, Directrice Régionale de la Poste qui a coordonnée la candidature, Virginie Calmels, Alain Rousset, Président de la Région et Pierre Goguet, Président de a CCI.

En complément de cette structure, une équipe de deux ou trois personnes sera mise en place au sein de Bordeaux métropole, en collaboration avec la CCI. Dirigée par Thomas Baudin, lui-même entrepreneur, elle aura pour mission de faire vivre au quotidien le label à Bordeaux. Au global, un choix de gouvernance qui ne laisse pas les collectivités seules aux manettes, apparaissant ainsi comme « vraiment spécifique à Bordeaux », souligne Thomas Baudin.

Une base de données des start-up de la métropoleSur le plan d’action en lui-même présenté ce jeudi soir à environ un millier d’acteurs du numérique réunis à la CCI, il s’appliquera dans un premier temps en la réalisation d’une base de données des start-up numériques métropolitaines. Alimentée en informations de manière volontaire par les entreprises, elle permettra ainsi une meilleure connaissance de l’écosystème bordelais référençant, pour chaque entreprises, les emplois directs et indirects, le chiffre d’affaire, le rythme de croissance, la part à l’international, mais aussi des données qui resteront confidentielles telles que les levées de fonds. Une base de données riche et fournie qui se posera comme un des leviers de l’action de Bordeaux French Tech.
L’équipe du label compte en effet par ce biais «créer un annuaire des start-up, un agenda de rendez-vous, ou encore mener des actions de visibilité tel qu’un « top 10 » des entreprises en croissance de Bordeaux ; le genre de classement qui intéresse beaucoup les investisseurs » note Thomas Baudin, avant d’ajouter que « de nombreux outils simples et peu couteux pourront être mis en place à court terme grâce à cette base de données pour multiplier la dynamique de l’écosystème.»
« Peu coûteux » car le budget de Bordeaux French est petit, et « n’a vocation qu’à rétribuer l’équipe dédiée à l’animation du Label et de son réseau, » indique Virginie Calmels. C’est bien par le réseau de ces membres, et avec la bonne réputation et visibilité du label que celui-ci a vocation a accéléré la dynamique de l’écosystème bordelais. D’autant, ajoute Thomas Baudin, que «le Label ne vient pas se dupliquer aux dispositifs déjà existants, qui ont d’ailleurs contribué à obtenir la labellisation. Ils bénéficieront eux aussi de ce label ce qui permettra d’entrer encore plus dans la dynamique globale et la philosophie de partage qui est derrière»

Contribuer à la mise en place d’accélérateurs privésSur les actions à moyen et long termes, elles seront établies en phase avec les 5 axes définis au niveau national que sont « la lisibilité »: qui fait quoi dans l’écosystème ; « les marchés »: comment faciliter l’accès des strat-up aux marchés des collectivités et des grands comptes ; « les talents »: attirer et former les talents qui manquent aux start-up ; « le rayonnement international » et enfin « l’accélération »: contribuer à la mise en place d’accélérateurs privés, ces structures qui ont vocation, sur un temps très courts, à apporter un soutien technique, opérationnel et financier (par le biais de recherche d’investisseurs) des projets à forts potentiels.
L’Etat a par ailleurs promis une enveloppe de 200M€ au niveau national pour accompagner le développement de ces accélérateurs. Mais si pour l’heure, planent encore beaucoup d’incertitudes sur les montants et modalités de distribution de ce fonds aux 9 métropoles labellisées, les quatre accélérateurs prévus au dossier de Bordeaux French Tech « n’attendent pas après l’argent public», indique Virgine Calmels.
Parmi ceux-là, Julien Parrou cite en exemple l’accélérateur Héméra dans lequel il est impliqué via l’association Bordeaux entrepreneur. A l’issue d’une levée de fond de 5M€ cet accélérateur opérationnel dès le mois de juin, pourrait ainsi accompagner une dizaine de sociétés par an sur un programme de 4 ans.

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