Il y avait trois candidats, dont deux clients, pour racheter Béatex : la holding Gouaix, dont le siège est à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine – deux entreprises des Pyrénées-Atlantiques, Blancq-Olibet à Baudreix et la Manufacture pyrénéenne à Jurançon, spécialisée dans la fabrication de tissus – et le groupe Cargo-Promodis. C’est ce dernier que le tribunal de commerce de Pau a choisi aujourd’hui. Le meilleur choix pour les salariés si l’on en croit Jean René Riard, délégué du personnel. « C’est un soulagement car socialement c’était la meilleure proposition avec la reprise de 30 salariés sur 44 », a-t-il déclaré.
500 000 euros injectés dans l’entreprise
Autre annonce rassurante, le repreneur s’est engagé à injecter immédiatement 500.000 euros dans l’entreprise, puis 750.000 euros à partir de 2014. Le groupe Cargo-Promodis, connaît bien le secteur. Il est spécialisé dans les équipements pour l’armée française, la gendarmerie et les pompiers. Espérons que cette fois, les salariés vont retrouvé un peu de sérénité. C’est en tout cas un savoir-faire bien ancré dans notre territoire qui est préservé. La fabrication des bérets basques à Oloron-Sainte-Marie a commencé en 1840. Jusqu’à 400 salariés ont travaillé dans cette usine.
Béatex, le dernier fabricant français de bérets basques repris par un groupe toulousain
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