Bazas : les lycéens, la forêt et la machine de rêve …


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Bazas : les lycéens, la forêt et la machine de rêve ...

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/04/2008 PAR Joël AUBERT


Tracteur forestierOn l’appelle la P355. Une cabine haut de gamme, avec un ordinateur de bord, des commandes, entièrement numériques, et sous le capot, 90 chevaux. Cette machine fait des prouesses : elle coupe le bois, en fonction du diamètre demandé, du peuplement et des utilisations industrielles. Au total, elle peut mémoriser jusqu’à huit catégories d’arbres. Son prix est à la hauteur de ses performances : 300 000 euros. « Il faut un an de pratique pour être bien formé sur cette machine », précise Michel Marchal, formateur au CFPPA (Centre de formation professionnelle forestière) de Bazas. Une machine, qui fait rêver et suscite des vocations, chez les jeunes comme Teddy, 18 ans en 2ème année de BEP « travaux forestiers » au lycée agricole de Bazas. Il a choisi cette filière, car il aime « être en contact avec la nature. »A 18 ans, il pense déjà à créer sa propre entreprise, à avoir ses machines. « Mais, ce sont de lourdes responsabilités. Ces machines coûtent 20 euros de l’heure, alors il faut être sûr de les rentabiliser et être bien formés pour réussir» explique t-il. « On a de la chance d’avoir de telles machines à notre disposition » reconnaît David, 17 ans. Quand ils évoquent leur formation, ils ne parlent que d’une chose : la pratique. Ils ont six semaines de stages en entreprise et six semaines de travaux pratiques encadrés. Pour eux, ce sont des instants de « bonheur ». « Nous sommes meilleurs en pratique, qu’en théorie. Sur le terrain, nous sommes plus confiants » insiste Clément, 16 ans. Mais, pour l’heure, il est encore trop tôt pour conduire ces machines. Il faudra attendre d’être en Bac pro. Pour l’instant, ils apprennent surtout à élaguer les terrains avec une débroussailleuse, à étudier la végétation et à évaluer les risques lors d’un chantier.

« Les machines ne remplaceront jamais les hommes »
David en est convaincu. « Travailler dans la forêt est un métier d’avenir. Il y a du boulot. » Pour autant, il ne regarde pas le salaire. « C’est une passion avant tout » assure t-il. Même si les machines sont aujourd’hui très performantes, il reste convaincu que la forêt emploiera toujours autant d’hommes. « Les machines ne remplaceront jamais les hommes » conclut-il. D’ailleurs, une nouvelle formation vient de voir le jour au CFPPA : conducteur grutier.

Nicolas César
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