Au lycée et déjà eurodéputés


Alizé Sibella

Au lycée et déjà eurodéputés

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 27/05/2019 PAR Alizé Sibella

Pour la 10ème édition du « Joli mois de l’Europe en Nouvelle-Aquitaine », plus de200 événements ont été organisés. 78 lycéens sont installés dans l’hémicycle du Conseil Régional ce lundi 27 mai 2019. Ils ont été conviés à une simulation du parlement européen dans le cadre des événements de la fête de l’Europe. Cette manifestation est organisée par la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec l’association étudiante de Sciences Po Bordeaux, Eurofeel qui a mis six de ses membres à disposition pour s’occuper de l’organisation de cette journée. L’objectif principal est de sensibiliser et d’impliquer les jeunes aux problématiques européennes, de renforcer leur sens civique et leur connaissance de l’Union européenne mais aussi de rappeler l’importance de la construction européenne. Une opportunité pour les jeunes de comprendre comment se passent les débats entre pays et groupes politiques différents, autour de lois qui impactent directement leur quotidien. Il s’agit également de voir comment fonctionne le Parlement européen, et de quelle manière les décisions prises ont un impact quotidien sur leurs vies. Lundi, ils ont étudié un texte de loi qui avait été débattu à Montréal en février 2018 sur la responsabilité environnementale.

Erwan Cherfaoui, commissaire en séance préliminaire, pense qu’être “sensibilisé à la réalité des institutions européennes est une bonne chose, on se rend réellement compte de l’aspect pratique, politique, les alliances… On prend conscience des réalités et des enjeux du Parlement européen.” “Se retrouver dans ces locaux, offre un certain prestige, complète Gaël Defins, président. On joue un rôle, c’est comme être au théâtre”.

Les lycéens venaient du Lycée Nicolas Brémontier à Bordeaux, du Lycée Montesquieu à Libourne et du Lycée Charles Augustin Coulomb à Angoulême.

Pendant toute une journée, ces députés en herbe ont simulé des travaux de parlementaires européens. Le travail des jeunes eurodéputés avait débuté en amont dans chaque établissement avec leurs professeurs respectifs. Les lycéens ont préparé des débats en commission et une réunion plénière au cours de laquelle des propositions ont été présentées et soumises au vote. La simulation s’est donc déroulée en deux temps : le matin, avec l’étude du texte en commission, et les différents partis politiques qui ont débattu des points qu’ils souhaitaient modifier. En séance plénière, qui s’est déroulée l’après-midi, les élèves ont discuté de la finalité du texte et de ses amendements.

Les eurodéputés votant chaque amendement à main levée.

La séance plénière

En ce début d’après-midi, les lycéens/parlementaires étaient installés devant leur pupitre et leur micro, répartis, comme cela se fait dans l’assemblée européenne par formations politiques. La répartition par parti politique avait préalablement été imposé par leurs professeurs, et ce, de manière aléatoire. Le Président de séance, David Radji, et également le président de l’association Eurofeel, donne alors la parole aux eurodéputés et les débats s’engagent autour des sujets abordés. Chaque eurodéputé devait commencer par “Je vous remercie Monsieur le Président. Par votre entremise…”. Tristan Marty étudiant au lycée Nicolas Brémontier à Bordeaux, “a été surpris par les règles de bienséance : en guise d’applaudissement un mouvement de poignet est nécessaire et des formules de politesse sont utilisées pour s’adresser au président et à ses collègues”. Chaque amendement est ensuite soumis à l’approbation des députés par un vote à main levée.

Arnaud Leleu, professeur d’histoire et géographie au Lycée Charles Augustin Coulomb à Angoulême trouve que “chacun a joué le rôle qui lui avait été attribué avec beaucoup de sérieux et d’engagement” aussi bien dans le travail en commissions qu’au cours de la séance plénière. “Ils ont voulu jouer, et ils ont joué. Ils tiennent un vrai rôle et ils sont en majorité à l’aise à l’oral.”

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles