Tout le monde a pu s’en rendre compte : en juillet, on n’a pas beaucoup souffert de la chaleur ! Les températures n’ont pas grimpé et surtout la pluie s’est invitée dans notre été. Claude Pomarès, adjoint au délégué départemental de Météo France, travaille sur la base de Mérignac. Pour lui, le mauvais temps n’est qu’une histoire de masses d’air : « D’habitude, l’anticyclone des Açores nous protège des précipitations. Mais cette année, il reste bloqué au-dessus de l’Europe orientale. Donc, alors qu’ici le temps est nuageux, en Grèce les températures atteignent les 40°C. »
La situation n’est pas inédite
L’année dernière, c’est au mois d’août que les nuages avaient débarqué, après un mois de juillet propice à la bronzette. Encore une fois, le coupable était l’anticyclone. Il se déplace au fur et à mesure de l’été; impossible de prévoir ses mouvements plus de quinze jours à l’avance. « Aujourd’hui, on propose déjà des prévisions météo dix jours à l’avance mais dans le futur, on ne pourra aller beaucoup au-delà. Une précipitation a une durée de vie de deux semaines à peine et il est donc impossible de prévoir ce qui se passera ensuite » explique Claude Pomarès.
Difficile pour les campings
Conséquence de ce temps plus que mitigé, la fréquentation a baissé sur la côte atlantique; les touristes y ont été moins nombreux que d’habitude. A Biscarrosse,par exemple, le camping affichait complet l’année dernière. Cette année, il lui reste encore de la place. « Toutes les réservations ont été maintenues. En général, la période des réservations se termine fin juin » affirme Marc Calin, directeur du camping Campeole. « En revanche, les places restantes sont habituellement occupées par des personnes de passage qui n’ont pas organisé d’itinéraire précis pour leurs vacances. Ces places-là sont restées libres ». Les juilletistes ont apparemment préféré la côté méditerranéenne. Espérons que le soleil reviendra en août. En tout cas, d’après les spécialistes, rien n’est perdu.
Audrey Morellato.