Anticor, un remède contre les maux qui rongent la sphère politique


SR

Anticor, un remède contre les maux qui rongent la sphère politique

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/11/2013 PAR Sybille Rousseau

Ça en devient maintenant une habitude. A chaque fois qu’une élection arrive, l’association Anticor pointe le bout de son nez avec sa charte éthique. « En effet, à chaque élection nous proposons une charte éthique adaptée au scrutin organisé. Là, en l’occurrence, elle sera adaptée aux municipales de 2014 et, d’ors et déjà, nous proposons à chaque candidat tête de liste de la signer », précise Patrick Beauvillard, conseiller régional et responsable d’Anticor47. Et ce dernier de prévenir « tant que les pratiques politiques ne seront pas optimum sur tout un tas de sujets, comme le non cumul des mandats, la transparence et le droit des oppositions, nous serons là !

« Le non cumul des mandats : notre mesure phare »Cette charte éthique veut lutter contre la corruption en politique, promouvoir l’éthique en politique et œuvrer pour l’amélioration de la démocratie représentative. En ce sens, elle préconise le non cumul des mandats dans l’espace et dans le temps, « en clair, ne pas effectuer deux mandats en même temps et ne pas renouveler ad vitam aeternam un même mandat. » Mais la tâche est rude… surtout sur ce sujet… « On a bien vu les difficultés qu’a rencontré le président Hollande à faire avancer cette question-là, face à la fronde des sénateurs et d’une partie des députés. Le monde politique est naturellement conservateur ».

Sur les 12 députés signataires, 5 ne respectent pas la charteEn 2012, lors des élections législatives, 577 candidats s’étaient engagés aux côtés d’Anticor en signant cette charte. « Pour la plupart, ils ne sont pas issus des familles politiques dominantes. » Sur les 577 signataires, 12 ont été élus et siègent, aujourd’hui, au Palais Bourbon. Mais, sur ces 12 députés signataires, 5 sont toujours en situation de cumul. « Nous les avons attaqués, mais nous avons été déboutés, car, malheureusement notre charte n’est pas contractuelle donc pas opposable. » Cette fois-ci, pour les municipales, l’association a pris les devants. « Nous avons veillé à rédiger un véritable contrat entre l’association Anticor et le candidat tête de liste. » Patrick Beauvillard espère aujourd’hui que certains candidats viendront le solliciter pour, qu’ensemble, ils agissent sur ces sujets, car, il y croit, « plus le contrôle citoyen sera présent plus les situations de corruption diminueront ! »

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles