newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 19/12/2011 PAR Stéphane Baillet« Au-delà d’une simple épicerie, l’épicerie sociale est un lieu d’échange, d’écoute et de rencontre » explique Robert Lagareste, adjoint en charge de la solidarité. « Il ne s’agit plus simplement d’assister mais de responsabiliser ». Né du constat de l’insuffisance dans l’accompagnement alimentaire des familles angloyes en difficulté le projet d’épicerie sociale répond également à une volonté de respecter la dignité de la personne.
Le fonctionnement est simple : l’accès à l’épicerie sociale se fait sur prescription sociale, sous condition d’un projet qui engage le bénéficiaire et les acteurs sociaux. « Les familles peuvent acheter des produits, bénéficier d’un suivi personnalisé mais aussi partager leurs expériences, participer à des ateliers dans le domaine de l’alimentation ou de la gestion de leurs moyens financiers » précise Robert Lagareste. Ainsi, une conseillère en économie sociale et familiale participe à la définition de l’objectif à atteindre dans le cadre du suivi des familles ayant finalisé un projet avec l’épicerie sociale.
Installée au Relais de la solidarité , au 41 rue de Jouanetote, le nouveau site solidaire permet aux angloyes à faibles ressources d’acheter des produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien en versant une participation financière variant entre 10 et 20% de la valeur marchande du produit. « Le bénéficiaire passe du statut d’assisté à celui de consommateur, c’est important », explique Robert Lagareste. L’épicerie sociale est ouverte deux jours par semaine.
Lors de la présentation du projet, la semaine dernière, les associations ont confirmé leur volonté d’intervenir en complémentarité. Les familles n’ayant pas de projet au niveau de l’épicerie sociale pourront ainsi bénéficier de l’aide alimentaire « classique ».
Stéphane Baillet
Crédit photos : mairie d’Anglet
