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PUBLIÉ LE 13/12/2015 PAR La rédaction« Arrêtons avec nos certitudes grotesques. Il faut que l’on se remette en cause que l’on joue la vérité et la transparence. Et d’ajouter: nous avons essayé ici en Aquitaine en accompagnant les entreprises, les TPE; il faut continuer et avoir un modèle social qui accompagne celles et ceux qui sont exclus de la croissance. » Alain Rousset au-delà des propos de circonstance entend être à l’écoute, non seulement de l’Aquitaine qui lui est familière et qu’il préside depuis 1998, mais aussi de ces départements plus éloignés de la capitale régionale qu’il a parcourus avec un intérêt évident pendant les quelques neuf mois d’une campagne de terrain.
Celle-ci et le bon report des voix des écologistes et, plus largement de la gauche de la gauche, lui valent un résultat flatteur. Et ce malgré l’importance du vote Front National. En effet il améliore son score de quelques dix points entre le premier et le second tour avec, ici et là, des résultats qui viennent confirmer le poids de son ancrage personnel dans des territoires où, à priori, son opposante Virginie Calmels pouvait espérer de meilleurs résultats. On pense en premier lieu aux Pyrénées-Atlantiques où tant à Pau qu’à Bayonne Alain Rousset creuse l’écart. A Pau par exemple où il faut croire que l’engagement de François Bayrou n’aura pas porté ses fruits puisque le président sortant de l’Aquitaine devance Mme Calmels de quinze points. On pense aussi au Lot-et-Garonne où après un premier tour marqué par la prééminence du FN la situation s’est totalement inversée y compris dans des villes comme Villeneuve ou Agen. On pense enfin et surtout à Bordeaux où il devance de sept points Virginie Calmels.
