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PUBLIÉ LE 24/07/2011 PAR Nicolas CésarCette mission s’inscrivait dans le cadre du projet de valorisation numérique du patrimoine fortement soutenu par le Conseil régional : l’Institut du Patrimoine Numérique, Arkhopôle, porté par deux consortiums, Polinum, conduit par l’entreprise pessacaise, I2S, et Heritage Prod, piloté par l’autre entreprise bordelaise, Axyz. « C’était un voyage passionnant. Là-bas, ils ont une culture de la circulation des idées, du développement, de l’innovation très intéressante avec des dispositifs de « venture capital risque » pour créer rapidement des entreprises », s’exclame Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine, qui salue aussi les « relations entre le monde de la recherche, des universités et des entreprises en Californie ». « En France, au contraire, nous avons besoin de fonds très importants pour nos sociétés et chez nous un échec est presque rédhibitoire », regrette l’élu socialiste. Pour mémoire, à l’heure où le programme des Investissements d’Avenir identifie les technologies de numérisation et de valorisation des contenus culturels, scientifiques et éducatifs comme un enjeu de première grandeur, la Région Aquitaine souhaite voir se structurer un pôle de compétences industrielles de dimension mondiale autour du patrimoine numérisé. Aussi, cette mission avait pour objectif de mettre en réseau des entreprises et des établissements de recherche et d’enseignement supérieur aquitains avec des acteurs de la Silicon Valley.
L’Aquitaine veut créer le « Google du patrimoine »
L’objectif était de finaliser des projets de mise en scène et de commercialisation de fonds patrimoniaux sur les marchés internationaux. Cinq chefs d’entreprises régionales ont accompagné Alain Rousset : Mobiles Republic (Bordeaux) spécialisée dans les applications pour mobiles, Audemat (Mérignac) spécialisée dans les réseaux, Axyz (Bordeaux) spécialisé dans les images de synthèse, SAS Aquitaine Inter Group (Le Pian Médoc) spécialisée dans la fourniture de solutions électro-optiques et I2S (Pessac) spécialisée dans les domaines de la vision numérique, de l’optronique et du traitement de l’image. Par ailleurs, l’Ecole Nationale Supérieure de Cognitique de Bordeaux était associée à la mission comme au projet Arkhopole pour créer un pôle international de formation dédié aux contenus numérisés. Imprégné de l’esprit de la Silicon Valley, Alain Rousset entend désormais « renforcer le décloisonnement des entreprises entre elles », « développer le capital risque », et « la culture de l’innovation ». Telle est la marque qu’il veut imprimer sur Arkhopôle, un projet qu’il qualifie de « Google du patrimoine ».
Crédit photo : Aqui!
