Alain Rousset : En 2018 que l’humain revienne au coeur.


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Alain Rousset : En 2018 que l'humain revienne au coeur.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/01/2018 PAR Joël AUBERT

Et pour lui qui a fait de l’innovation la clé du développement économique, il convient plus que jamais d’avoir en tête « le respect des hommes et des femmes qui y travaillent » et, en premier lieu, de tout entreprendre pour en finir avec le chômage de masse, en commençant par préparer et former tous ces jeunes dont les entreprises ont besoin, ells qui se désolent de ne pas pouvoir trouver de main d’oeuvre formée.

Mission attractivité confiée à Matthias Fekl

On ne s’étonnera donc pas qu’Alain Rousset ait, une nouvelle fois, plaidé pour l’existence d’un vrai service public de l’orientation dont les Régions, en première ligne désormais du développement économique, ont vocation à être l’animateur. Un propos à évaluer, le moment venu, à l’aune des intentions macroniennes sur la formation et l’apprentissage. Comment ne pas avoir noté cette interrogation du président de la Nouvelle Aquitaine: « Il ne faudrait pas que pour la première fois de l’histoire la décentralisation recule… » A suivre. En tout cas la Région, ici, va prendre l’initiative, fin janvier, d’une « grande réunion » avec tous les acteurs du système éducatif et notamment les lycées pour avancer sur  le terrain de la formation, sans oublier ce qui aux yeux d’Alain Rousset est une des « plaies de l’aménagement du territoire, « ces logements vides en centre ville » alors que tant de jeunes n’arrivent pas à se loger. L’un des soucis, également affichés et qui fait écho à ce que l’on peut entendre aux confins de Nouvelle Aquitaine, spécialement vers le Nord, mais aussi du côté du Lot-et-Garonne, ne pouvait être que celui de l’éloignement, de l’isolement par rapport à la capitale régionale:  » Faisons en sorte qu’à Ussel, à Bort les Orgues, à Chatellerault tous les territoires soient attractifs et aient les mêmes chances.  » Une première information livrée à cet égard: la mission qu ‘Alain Rousset vient de confier à Matthias Fekl conseiller régional dont on rappellera qu’il occupa un temps le secréatrait d’Etat au commerce extérieur. En outre, 2018 verra la signature d’une vingtaine de contrats, au teme d’une concertation amorcée l’an passé qui seront le fruit du SRADDET, ce « schéma régional d’aménagement ed développement durable et d’égalité des territoires » dont le vice-président Gérard Vandenbroucke, ancien président du Limousin a assuré le pilotage.

De ces voeux on retiendra aussi quelques réaffirmations : face à la « centralisation de l’épargne qui est une plaie économique », il faut mener avec plus d’acharnement encore la bataille engagée depuis 1998″ pour aider les PME qui manquent de fonds propres, d’où l’idée d’un grand fonds d’nvestissement;  » l’e-santé avec 56 % du potentiel national » offre des possibilités de développement considérables; Aérocampus à Latresne avec ses 100% de résultats au bac pro démontre son excellence et, maintenant, développe ses formations en Inde où il est appelé à créer une école, ou en Suisse; pour lutter contre l’échec et le décrochage à l’entrée à l’université, la région travaille à un schéma régional sous la houlette du vice-président Gérard Blanchard ancien président de l’université de la Rochelle.

9300 camions: lanterne rouge de l’Europe

Alain Rousset, rappelant par ailleurs que l’Aquitaine avait de bonne heure travaillé à l’élaboration d’un plan climat en a profité por rappeler l’exigeance environnementale, du respect de la biodiversité à la politique des transports, invitant l’Etat à s’attaquer au chantier de la résorption de la dette de la SNCF, sinon « nous n’arriverons à rien ». Il a rappelé, au passage, que par le biais de l’arrivée de la grande vitesse à Bordeaux et de l’organisation de TER adaptée « on a réduit le temps de parcours entre Bordeaux et Limoges de quarante minutes.  » Quant à la LGV vers Toulouse et l’Espagne, le président du Conseil régional n’y renonce surtout pas, redisant que le mode de financement de Tours – Bordeaux n’était certes pas reconductible mais qu’il fallait « relever le défi de 9300 camions/jours qui font de nous la lanterne rouge de l’Europe.. » Et, sans doute pour montrer que les projets à priori les plus difficiles à faire aboutir ne sont jamais perdus d’avance, Alain Rousset s’est dit « fier d’annoncer » que l’Europe a retenu l’intérêt du projet de la ligne internationale Pau-Canfranc, en finançant 50 % des études et 40 % des travaux de rénovation ( réhabilitation..)  nécessaires.

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