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PUBLIÉ LE 07/03/2014 PAR Nicolas César« Cet appel à manifestations d’intérêt sélectionnera une centaine d’entreprises de 20 à 5 000 salariés, des PME, des ETI ayant une activité principale de production en Aquitaine, quel que soit le secteur d’activités », a expliqué Alain Rousset. La première vague de candidature est en cours, jusqu’au 31 mars 2014. Une deuxième sera lancée à partir du 5 mai jusqu’au 30 juin. Alain Rousset a mis en avant le fait que la subvention -importante, 20 millions d’euros – de la Région pour aider Turbomeca à reconstruire une nouvelle usine plus moderne à Bordes, s’est révélée particulièrement bénéfique. « Le cycle de production a été divisé par quatre et il n’y a plus de grèves », a-t-il souligné. Pour lui, « c’est le cercle vertueux de la renaissance industrielle en France ».
Moderniser les usines pour améliorer la productivité et créer de l’emploi« Cela va aussi nous permettre de mieux connaître le tissu industriel de la région », a ajouté le président de la Région. Ce vendredi 7 mars, Alain Rousset a visité Lafon Technologies, qui conçoit et fabrique une gamme complète d’équipements pour le transport, le stockage, la distribution et la gestion des carburants et biocarburants. Une entreprise, qui compte 300 salariés et réalise 42 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à ses 6 établissements, dont Bassens, son siège social. A Bassens, justement, Lafon vient d’investir 2,7 millions d’euros pour développer une nouvelle borne pour véhicules électriques, la Lafon Pulse QC 50, qui permet une recharge rapide (80% en 20 minutes). Elle est particulièrement innovante. En effet, elle est associée au service web « cloud pulse », offre des services connectés comme la géolocalisation, la réservation par smartphones et l’identification par QR code et SMS. Un investissement, pour lequel Lafon a reçu une aide de la Région de 663 500 euros. La société est en plein essor. En 2014, l’usine va être aggrandie de 1 000 m². Au total, l’investissement global est de 5 millions d’euros. Il devrait permettre de gagner de 30 à 40% en productivité. « Avec l’usine du futur, une petite révolution industrielle est en cours. Il y aura un imapct réel sur le territoire. Derrière, on est sur des centaines d’emplois », a conclu Alain Rousset.
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