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PUBLIÉ LE 25/05/2009 PAR Solène MÉRIC« Du haut de gamme »
« Sur les premiers jours du Salon, Aquitanima, c’était du haut de gamme ! Les professionnels se sont réellement appropriés l’évènement et son organisation. Je suis heureux de voir que c’est un évènement régional qui compte ». Plusieurs raisons à cette analyse ; tout d’abord « la présence des étrangers qui se développe chaque année un peu plus », ensuite « la manifestation des éleveurs laitiers ». En effet, si l’évènement n’avait pas d’importance, « ils ne le choisiraient pas comme vitrine de leurs protestations. » Au-delà des présentations et des concours, Alain Liadouze note que sur les trois jours que durent Aquitanima «de nombreuses ventes d’embryons et de reproducteurs se réalisent. Ce sont de véritables rencontres économiques ». Outre le succès de la manifestation auprès des professionnels, le Commissaire général s’étonne de voir «qu’autour du ring de présentation se mêlent avec le même plaisir, professionnels et public, qui suivent avec admiration les concours ! » Ce qui est en effet assez rare, dans le cadre d’un événement professionnel, pour être noté.
Dynamisme, le maître mot
Sur le reste, le Salon de l’Agriculture d’Aquitaine est « une grande ferme dans laquelle je constate avec plaisir que tout le monde s’y retrouve. Autant les grands que les petits. Elle montre toute la diversité régionale, que les citadins des grandes agglomérations ont tendance à oublier ». L’occasion d’un rapprochement salutaire en quelque sorte.
Selon Alain Liadouze, le maître mot est le dynamisme. Parmi les points forts du Salon 2009, « l’Espace Cuisine et Terroirs. Il a créé une vraie dynamique, grâce notamment, à la cohabitation efficace de la région et du Marché des Producteurs de Pays, qui ont mis en avant l’idée d’un retour à la nature et à l’environnement. C’est en réalité une tendance forte de notre société, et le Salon a su en donner un aperçu. » Il souligne aussi le dynamisme créé par la présence des chevaux « qui attirent toujours beaucoup les visiteurs ».
« Chacun prend à cœur l’évenement »
Sur son ressenti plus personnel de cette première expérience en tant que Commissaire général du Salon, Alain Liadouze se dit « très, très agréablement surpris de l’organisation ». En premier lieu, « très content des partenariats financiers » établis avec le Comité d’Exposition de Bordeaux et la Région Aquitaine, mais aussi « par les nombreux collaborateurs, dont aucun n’est salarié du Salon ! » tient-il à souligner. « Ces bénévoles sont mis à disposition par d’autres organismes, pourtant, chacun à son niveau prend à cœur cette manifestation. Si elle est lourde et de fatigante à gérer, elle reste néanmoins festive et conviviale grâce à l’entrain et à la motivation de ces équipes. »
« De l’espoir pour l’agriculture »
Bilan « très positif » donc. D’autant plus que ce Salon 2009 a été marqué, visiblement avec bonheur, « par la présence de nombreuxjeunes, venus des lycées agricoles et des Jeunes Agriculteurs, qui ont pris en charge l’animation de la Ferme. » Alain Liadouze insiste «Leur participation donne vraiment de l’espoir pour les secteurs de l’agroalimentaire et de l’agriculture. Ces secteurs doivent rester des destinations prisées par les jeunes ; ce sont des métiers pour lesquels il faut des compétences, de la disponibilité et de l’autonomie dans un milieu très changeant. »
« Un retour aux fondamentaux »
Sur la place du Salon de l’Agriculture au sein de la Foire internationale de Bordeaux, Le Commissaire général estime sans fausse modestie, que l’ « on peut penser que le Salon de l’agriculture, combiné à des conditions climatiques favorables pour ce genre d’évènement, n’est pas étranger au succès de fréquentation de la Foire. Paradoxalement à ce que l’on pourrait croire, la crise y est sûrement pour quelque chose. En effet, venir au Salon en cette période économique difficile, est peut-être l’occasion pour nos visiteurs d’un retour aux fondamentaux.»
Solène Méric
