Couvert végétal : Agro Réseau 64 cultive le presque parfait


B.N
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/08/2019 PAR B.Nouet

Chacun de leur côté mais, toujours en étroite relation, les agriculteurs de l’association testent différentes compositions de couverts en utilisant des méthodes d’implantation et de destruction, des outils tout en s’adaptant à leur sol… Et si leur méthode peut sensiblement varier, leur objectif est quant à lui le même. « L’idée est d’avoir un couvert à forte biomasse qui permet de couvrir les sols afin de gérer le salissement, limiter l’érosion, structurer les sols par les racines et piéger un maximum de minéraux », résume Jean Marc Couturejuzon, président de l’association et agriculteur à Araux dans les Pyrénées-Atlantiques.

Des réflexions et des nouvelles pistes de travail

Depuis deux ans, le GIEE met au défi ses adhérents au cours d’une compétition qui récompense le plus joli couvert végétal. Ce trophée baptisé un couvert presque parfait vise à « encourager les agriculteurs à développer des couverts végétaux diversifiés et à forte biomasse », souligne Roxane Piu, animatrice de l’association. Malgré une participation en légère baisse par rapport à l’an dernier, pour le jury, ce n’a pas été une mince affaire pour trancher. « Vu l’hiver clément que l’on a eu, globalement, dans le département, on a eu des couverts assez denses. Les parcelles ont été jugées de manière anonyme sur des critères objectifs de biomasse, nombre de passages, nombre d’espèces semées, date de semis et de couverture du sol », précise-t-elle.

Ce 30 juillet, la remise du trophée s’est déroulée à Araux chez Jean-Marc Couturejuzon. Les 11 agriculteurs en lice ont reçu le verdict. Pour la deuxième année consécutive, Jean Theule de Labastide-Monrejeau remporte le trophée. Jean-Jacques Cerisère de Saint-Jean-Poutge a fini à la deuxième place suivi de Bruno Dufourcq.

Au-delà de ce trophée, le travail et la réflexion menés au sein du GIEE laissent déjà entrevoir de nombreuses évolutions chez certains adhérents. « On voit des couverts végétaux diversifiés et systématiques mais aussi le développement de nouvelles cultures (blé, soja, sarrasin, orge, tournesol,…), la réduction du travail du sol, le passage au semis direct sous couvert et production de semences de ferme pour faire des économies. Et beaucoup de choses marchent », se réjouit l’animatrice.

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