« Je suis fier que Bordeaux soit devenue la ville de France, où tous les deux ans, on parle d’architecture », se félicite Alain Juppé, le maire de Bordeaux. En effet, une nouvelle fois, en 2010, Bordeaux met à l’honneur l’architecture contemporaine et la dynamique urbaine de la ville avec ceux qui la créent, ceux qui la construisent et ceux qui la vivent : architectes, urbanistes, designers, entrepreneurs, bordelais. Cette biennale permettra d’échanger avec le grand public à propos de son cadre de vie, au travers d’expositions, débats, films, jeux et concours. Cette année, le commissariat général de sa 4e édition a été confié à l’architecte et urbaniste Djamel Klouche, le plus jeune des dix architectes consultés pour « Le Grand Paris ». Au total, le budget se situe aux alentours de 1 million d’euros (dont 300 000 euros financés par la Ville).
Cinq concours sont lancés par la Ville de Bordeaux
Parmi les 5 concours, il y aura notamment, les prix d’architecture. La présidente du jury 2010 sera l’architecte Myrto Vitart. Pour cette édition, peuvent se porter candidats les architectes ayant achevé des réalisations en 2008 ou 2009 sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux, mais également les architectes ayant un projet en cours.
Deuxième prix, le Prix de l’appel à Idées destiné à des étudiants, jeunes architectes ou photographes. Le thème choisi cette année concerne « les paysages urbains » avec pour président de jury le paysagiste Michel Corajoud, maître d’œuvre des quais rive gauche de Bordeaux avec Claire Corajoud, Anouk Debarre et Pierre Gangnet. Troisième concours, le Prix du design dont le président du jury sera Andrea Branzi, architecte et designer italien. Les participants, jeunes designers ou étudiants, devront imaginer un récipient pour boire du café.
Au rang des nouveautés de l’édition 2010, deux nouveaux prix : le Prix des entreprises et le Prix des associations présidés par Myrto Vitart. Ils s’adressent aux acteurs du monde économique et associatif ayant, du fait de leur action ou de leur activité, un impact positif sur Bordeaux.
Nicolas César